No man's lands
Pour l'une des rares fois, "Angel's shadow" prend parti non pas des indonésiens, mais d'un propriétaire de terrain hollandais, qui semble s'être parfaitement intégré au pays indonésien; la haine du peuple national envers l'ancien occupant sert d'ailleurs de jolie mésentente en début du film, puisque un vil indonésien va tenter de se servir de ce sentiment de répulsion pour accuser à tort un propriétaire pour servir ses propres desseins.
Le début du film fausse un tout petit peu la donne en s'attardant sur des séances d'entraînement de Barry Prima, comme Jackie Chan à ses tous débuts, en s'initiant à des techniques inédites d'arts martiaux en s'inspirant des animaux. Barry tente ainsi d'imiter els gestuelles d'un chat pour s'approprier de nouveaux coups fatals; sauf que ces techniques n'interviendront plus en cours du film; de même il dispose d'un super pouvoir, qui fait que ses yeux luisent d'un vert pétant à chaque fois qu'un danger guette; une technique rapidement abandonnée devant les hordes d'ennemis, qui vont vouloir s'occuper de lui.
De l'action, il y en a à revendre jusqu'à plus soif…limite de trop en vue de la répétition des scènes (Barry terrasse l'ennemi, rentre à la maison, repart, terrasse l'ennemi, rentre à la maison, repart…) comme d'habitude très simplement chorégraphiées. Les adversaires sont des hommes vêtus comme des ninjas, très pratique pour toujours remettre les mêmes quatre cascadeurs sous la cagoule, comme semble très clairement indiquer la taille et al corpulence à l'identique d'une scène à l'autre des différents adversaires…A moins, qu'ils soient revenus d'entre les morts, comme cet hilarant zombi, intentant à la vie de note Barry imperturbable face à n'importe quel danger.
Le face à face final rappelle les meilleurs combats de la filmographie de Barry avec une technique assez hallucinante pour enfin venir à bout de son adversaire coriace. Bref, de l'action bis simple et stupide, comme on peut l'aimer (ou pas du tout).