Cartes postales
Lui cherchait une cathédrale. Elle voulait oublier l'été 1945. Ils se rencontreront à Lisbonne et traverseront l'Europe ensemble, se croisant, se séparant, se retrouvant. Entre eux deux, une ville, Nagasaki, point de départ. D'une quête pour l'un, d'un exil pour l'autre.
Portugal, Espage, France, Suède, Danemark, Italie... Yoshida se promène et promène ses personnages. D'une carte postale à l'autre, il perd malheureusement le spectateur, vite lassé d'un cumul de cadres clichés effaçant les personnages. (Il faut les voir, rien qu'en France, passer des Champs Elysées au Château de Chambord, puis revenir au Domaine National de Saint-Cloud, avant de passer par la Tour Eiffel et de terminer par le Mont Saint-Michel...)
Mariko Okada n'en livre pas moins une performance extraordinaire. Mais son interprétation et quelques fulgurances magnifiquement portées par un thème musical ici encore brillant ne suffisent malheureusement pas à sauver cet
Adieu, clarté d'été souffrant par ailleurs de toute une série d'imperfections formelles peu habituelles dans les travaux de l'auteur (innombrables regards caméra, ombres des opérateurs sur les acteurs, etc.)