Phénomène
Oeuvre charnière sous influence et paradoxalement archi pompée, chef d’œuvre de la science fiction, film culte, pamphlet anarchiste, Akira est l'un de ces films ultra riches qui, non content d’enfoncer nombre de portes auparavant inconnues de presque tout le monde, se permet d’être un divertissement haut de gamme grâce à ses nombreux morceaux de bravoure et trouvailles visuelles et musicales étonnantes.
THAT’S ENTERTAINMENT
Pour toute une génération ayant découvert ce film en France à sa sortie, ce qui marqua d'abord ce fut cette musique, épique, répétitive et entraînante. Elle donnait de sacrés coups d’adrénaline à l’ensemble de l’expérience. La moto de Kaneda, elle, en a fait fantasmé plus d’un. A ce sujet d’ailleurs il n’est pas honteux d’affirmer que son design fut une révolution visuelle notable, comparable dans son ampleur à celle du
Alien de
Giger, ou même le X-Wing de
Star Wars ! Les pouvoirs de Tetsuo participaient du délire ambiant, nous faisant sortir de la salle en ayant l’impression que nous pouvions dégommer un hélicoptère d’un seul regard et sans bouger les oreilles. Gros Bang ultra jouissif, Akira allait devenir une drogue dure. Il est toujours recommandé de la fumer avec les yeux et la sniffer avec les oreilles.
PARADOXES POLITIQUES ET DIVERS TRITURAGES DU CORTEX.
Noyés dans le divertissement, quelques visions noires de l’avenir et autres souhaits idéalistes d’Otomo transparaissent dans l’œuvre. Ainsi, l’antinomie Colonel/Ryu - le militaire et l’anarchiste - montre bien le tiraillement finalement non résolu à terme du réalisateur quand à ses choix politiques. Classique, humain et paradoxal, on découvre ainsi deux comportements propres à tout individu ; d’une part le pragmatisme et la vision globale poussant à agir d’un point de vue général pour le bien d’une société (surtout quand on n’est que colonel, arf!), d’autre part une envie épidermique de tout envoyer valdinguer. Egalement pour une cause humanitaire. Au final, un des destructeurs est détruit (Ryu), le colonel s’en sort, mais d’autres graines de rebelles prendront certainement le relais. Pour résumer: un partout, la balle au centre et je relance de 4, pour voir.
Passons sur la maintenant classique peur des progrès scientifiques sans limites, maintes fois évoquée, très bien développée ailleurs et surtout bien lourdingue à force de débalage. L’approche sentimentale est magnifiquement réussie. Petit bémol sur les relations hommes/femmes, convenues entre Kaneda et Kei, plus abouties entre Tetsuo et Kaori. Ici, c’est avant tout la solide histoire d’amitié entre Kaneda et Tetsuo qui prend le devant, deux personnages opposés mais malgré tout amis ; et les voir se déchirer progressivement à l’écran relève du calvaire complice et compréhensif. Ce qui nous ramène toutes proportions gardée aux cours de récrés et aux mêmes conflits forts/faibles habituels. Oh si, souvenez vous de ce type qui vous piquait vos billes, là...
INFLUENCES
Ces conflits nous ramènent vers un écrivain passé maître dans l’art d’exacerber ces frustrations par une approche fantastique:
Stephen King. Les pouvoirs de Tetsuo, les créations scientifiques non maîtrisées par leurs créateurs, c’est en grande partie ce que développe son roman
Charlie. Avec un chocolat aux abonnés absent. Il s’agit d’une histoire à la trame sensiblement identique, dans une époque contemporaine. Visuellement et cinématographiquement parlant, outre
Frankenstein (de loin, mais dans le genre « charnière » on fait difficilement mieux) d’autres animés japonais sont cités ; principalement le
Harmagedon du même Otomo et de
Rin tarô, un film plutôt foireux dans l’ensemble, mais un brouillon intéressant d'Akira et d’autres œuvres à venir. Des « oeuvres à venir » qui doivent beaucoup à Akira, qui a flingué non seulement nos rétines mais également celles de nombreux réalisateurs d’outre-Atlantique. Les films
Matrix (les enfants et la cuillère, les pouvoirs de la matrice...) et
Dark City (les affrontements psychiques) ont joliment rebondi sur le manga. La moto, on peut désormais l’apercevoir un peu partout, dans le coréen
Wonderful Days, en passant par une variante rigolote à une roue dans
Venus Wars, ainsi que dans d'autres clips techno sous acides et aussi sous Otomo. Les japonais, eux-mêmes, ont pompé le film un paquet de fois :
Spriggan,
Metropolis… jusqu'à un K.Otomo s'auto-alimentant, nous racontant la même histoire en changeant justes les apparats avec son steam punk
Steamboy.
Aujourd’hui, Akira est un acquis, une base solide dans le domaine de la science fiction, un film qui peut fièrement côtoyer Terminator et Brazil sur vos étagères, celles dédiées aux visions futuristes d’artistes inspirés. Pour reprendre le colonel et sa question: "Quel est ce phénomène que l'on appelle Akira?" La réponse est "Katsuhiro Otomo", l'homme qui utilisa tout ou (grande) partie de ses pouvoirs pour réaliser cette tuerie.
Le dessin animé ultime ?
Lors de sa sortie au cinéma en 1989, Akira s’était attiré les foudres des ligues puritaines françaises, choquées par la violence des images et du propos de l’œuvre de Otomo et peu habituées au fait que les dessins animés pouvaient aussi s’adresser aux adultes. Depuis, cette adaptation du manga du même nom, qui prend ses distances par rapport au récit original est devenue un classique incontournable dont on ne se lasse pas. Mystique, mystérieux et prophétique, Akira étonne toujours, même après plusieurs visions, par son animation de qualité, sa musique tétanisante et surtout sa fin apocalyptique inattendue. En outre, les personnages sont fascinants ; Tetsuo, Kaneda, Kaori, ainsi que la menace Akira qui plane comme un corbeau au-dessus d’un monde qui n’a toujours pas retenu la leçon d’un troisième conflit mondial. Tout simplement un éblouissant chef d’œuvre.
Ma première "vraie" anime : le choc
Voir un film comme Akira dans une salle de cinéma et en V.O. est un plaisir qu'on ne se refuse pas. Surtout lorsqu'on y connaît rien en anime, sauf quelques dessins animés de la télévision. La version originale est aussi un choc, lorsqu'on n'a pas l'habitude d'entendre du japonais, le rythme et les sonorités sonnent très différement du français. On se souvient du "Tetsuooo" ou "Kaneeedaaaa !!". La qualité de l'animation, le côté Hi-Tech, la complexité du scénario époustouflent aussi et rappelle qu'il y a autre chose que Disney dans la planète dessins animés.
En bref, un choc pour moi car il a été le premier, mais cela reste tout de même aussi excellent à la seconde vision. La découverte du manga relativise un peu mon opinion en me montrant que la complexité du film n'est rien comparé à celle d'origine, mais je pense que cela reste tout de même une sacré anime, surtout pour un néophyte.
Un très bon anime, à mon avis malgré tout au dessous de se réputation
Contrairement à beaucoup, je n’ai vu Akira que tardivement, et ce faisant il est donc loin d’être mon premier contact avec l’animation nippone… Et surtout j'ai vu le film avant de lire la BD (et revu le film après avoir lu la BD aussi...). Reste qu’Akira arrive toujours précédé d’une grande réputation…
Tout d’abord le nerf de la guerre : quid du scénario ?
Si l’idée de départ et le monde où évoluent les personnages, à défaut d’être révolutionnaires, n’en sont pas moins créatifs et plus qu’intéressants (et surtout extraordinairement riche), le scénario par rapidement dans une très (trop ?) grande complexité, ce qui peut être déroutant… Non pas qu’il ne soit pas possible de comprendre l’essentiel à la première vision, mais malgré tout bon nombre de questions que l’on peut se poser restent sans réponse ou tout au moins dans le flou, alors que l’utilité de certains personnages apparaît plus que douteux dans l’anime (cf. la prêtresse). Il faut reconnaître que si on a lu la BD, tout est limpide… Aucun temps mort. L’action s’enchaîne à un rythme effréné, et l’ensemble est finalement plus qu’agréable, même si un peu (très) déroutant pour qui n'a pas lu le manga…
Quand aux graphismes et à l’animation, rien à redire, ils sont merveilleux. Le travail est colossal, la fluidité incroyable, les couleurs fabuleuses, le chara-design et les scènes allucinatoires déjà entrées dans les annales ! Le tout est accompagné d’une musique magnifique accompagnant toujours très bien l’action et très agréable à écouter (un conseil : procurez vous la BO). Bref rien à redire sur la forme… Très peu d'animes peuvent être comparés à Akira !
En fait il est tout à fait compréhensible que ce film ait été un choc pour les Français qui pénétraient avec lui pour la première fois dans le monde de l’animation nippone. Un scénario torturé et complexe, un monde ultra violent, une musique impressionnante, des graphismes remarquables… Un clash, sans aucun doute. Pourtant l’histoire est trop confuse pour en faire un pur chef d’œuvre, et des qualités graphiques et musicales équivalentes peuvent se retrouver dans d’autres production nippones au scénario à mon humble avis supérieur (un scénario peut être riche sans être opaque, si si).
Pour conclure un film à voir mais souffrant des affres classiques des adaptations de BD au grand écran (complexité, trous dans le scénario, personnages superflus, …). A ne pas manquer, surtout si vous avez lu le manga donc (qui comble tous les trous du scénario... à vrai dire le manga me semble indispensable pour vraiment tout bien comprendre), ou si vous aimez les histoires torturées et complexes. Un anime malgré tout nettement en deça du manga...
Neo-Tôkyô est dangereux
Ce film a un petit aspect mythique en France : sortie cinéma avec une envergure respectable, passage sur Canal +, et peut-être premier anime à nous sortir du modèle Disney (en long métrage de grande distribution). La première est un choc quand on n'a connu que le papa de Mickey : violence, sang, gamins braillards et propos orduriers, pas de petites chansons pour égayer le contenu. On ne parle évidemment de gentils purs et de méchants pas si méchants que ça en fait. J'arrête de comparer ce qui n'est pas comparable, ça ne vise pas le même public.
Le film en lui-même est superbe, avec des séquences en full-motion de toute beauté, une musique qui colle à l'action et une histoire superbe. Et là réside peut-être le point faible du film : la première fois que je l'ai vu (il y a longtemps), je n'ai pas tout compris... normal. La deuxième fois non plus, avec par exemple la scène vers le début du film où l'on voit la prêtresse en action... et d'autres scènes qui resterons inexpliquées jusqu'à la lecture du manga.
On est tenté alors de confronter les deux supports en un exercice vain et inutile. Les deux sont agréables même si l'on peut être géné par le faible développement de l'histoire dans l'anime. Ses qualités techniques alliées à une histoire constistante à défaut d'être cohérente vis-à-vis du manga en font un <<must to see>>.
difficile a oublier
un film que je reprends toujours avec un certain malaise, mais l'attirance est trop forte. difficile de se detacher de ces images qui vous laissent entrevoir tant de chose en vous en montrant si peu. ceci dit, la ou akira vous inflige un coup de poing, lain vous aneantit simplement.
01 janvier 2003
par
jeffy
le film culte d'une génération
Akira, adaptation du manga du même nom,
est encore aujourd'hui un film culte pour de nombreuses personnes. Il est un des piliers
de la science-fiction contemporaine.
Ses qualités sont indéniables : un scénario tortueux à souhait, des musiques en total
accord, des effets visuels très réussis, des couleurs bien choisies et une animation sans faille. Techniquement, il est parfait : le résultat est vraiment exceptionnel.
Le seul reproche que je lui concède est d'être une adaptation plutôt décevante du
manga. Je comprend que la tâche est ardue, adapter
l'ensemble du scénario en moins de deux heures de film demande de nombreux choix peu évidents : la présence de tous les personnages dans des rôles obscurs comme Lady Miyako, la forme d'Akira retenue. Cette adaptation ayant reçu l'accord du mangaka Otomo Katsuhiro qui est aussi le réalisateur, je m'incline devant le maître.
Pour conclure, ce film reste un excellent film d'animation, qui peut laisser le fan un
peu perplexe. A ne pas manquer pour tout amateur de science-fiction.
Oeuvre charnière de la japanimation.
Une oeuvre majeure dans l'animation japonaise et l'animation tout court. Otomo signe ici une fresque post-apocalyptique grandement péssimiste sur la déchéance du monde pourris par la pollution et les nouvelles technologies.
Sous un trait de crayon globalement réussi et proposant une grande fluidité d'animation, l'oeuvre d'Otomo propose une galerie de personnages intéressants, boulversés et complexes, nous même spectateurs, nous ne savons pas réellement qui ils sont et quel est réellement leur passé. Pertubés et d'une grande violence, Otomo cible une jeunesse nippone qui va droit dans le mur, entraînée dans le drogue et l'alcool.
Gang de moto cyberpunk, bars miteux éclairés aux xénons, personnages aussi traitres que machiaveliques mais d'autres aussi humains que repoussants (notamment l'enfant vieillissant prématurément) Akira représente pour ainsi dire la colone vertébrale de la japanimation pour adulte, riche d'un message dur, quasi préventif. Je ne l'aime plus vraiment comme avant, mais c'est toujours un petit plaisir que de se replonger dans cet univers complexe, cohérent et à la réalisation accrocheuse.
Esthétique : 3/5
Musique : 3/5
Interprétation : -/5
Scénario : 4/5
Les + :
- Une îcone dans l'animation japonaise
- Graphiquement intéressant
- Scénario complexe et dense
Les - :
- Rien de bien méchant, c'est une question de goût
L'un des plus grands classiques de l'animation japonaise.
Akira se base sur un scénario classique de l'animation japonaise. A savoir la destruction du pays et la vie après la reconstruction de Tokyo (Neo-Tokyo). En général la situation des habitants n'est pas très gaie et les autorités sont plutôt autoritaires et gangrenées par des politiciens ou des militaires focalisés sur leurs ambitions personnelles. Et bien ici, c'est pareil... Les hommes sont vraiment tous des pourritures. Et en prime, ils sont super violents.
Bon. J'avoue, je n'aime pas du tout ce type d'histoires. Par contre je dois avouer que le scénario est plutôt bien construit et que la qualité technique du film est très acceptable. J'irai même jusqu'à dire que les premières scènes avec les motos ne m'ont pas trop rebuté.
une oeuvre de fou...
Akira, 3 syllabes brutes, violentes, imposantes. Akira est une oeuvre monumentale, une oeuvre issue d'un ego démesuré, de l'angoisse d'un auteur obsédé, Otomo. Dans cette volonté d'atteindre l'absolu, la plénitude kantienne, Akira, film expérimental atteint un stade transcendental, iréel qui dépasse meme son auteur. Devenu film d'une génération, film culte, Akira reste, meme encore, sur le plan formel LA référence: expressionisme des facies incroyable, plans, travellings hyper précis et justes... film de SF, ethnologique, métaphysique, d'action Akira est ce fil somme indépassable, en attendant qu'un autre disjoncté reprenne le flambeau...
Etonnant, poêtique, violent, univers ultra-détaillé, musique extraordinaire...
Quel film ! Je l'ai vu 3 fois, et je le redécouvre chaque fois, les couleurs, les plans de fou, l'ambiance. Ce film me dépasse à chaque vision.
Je saisi pas tout, alors je recommence à le voir.
Ah la la ! Que c'est beau !
Comment ki zon fait ????
Allez une dernière vision...
Encore plus beau.
Bon d'accord, chapeau bas, c'est un chef d'oeuvre.
Pour ceux qui a priori n'aime pas le style manga (ce que je comprends, les goûts et les couleurs ne se discutent pas), laissez-vous quand même tentez par cette odyssée. Et si à cause de moi vous avez perdu 1h30 de votre temps, je vous paye le café sur le vieux port de la Ciotat en parlant ....
Du film bien sur, pour vous convaincre que c'est un grand film et d'aller le revoir.
Et toc !
la perfection
Tout a déjà etait dit sur cette oeuvre hors du commun
Incroyable !
Tiens, tous les commentaires sont pour une fois d'accord : akira est un must-have. Je ne vais pas m'eterniser, tout à etait dit. Juste un truc : le manga papier est encore mieux que l'anime, c'est dire !!
Coup de Maitre.
Akira est un projet mené de main de maitre par Otomo. Le film dispose d'une animation epoustouflante, d'une mise en scene tres precise et d'une bande sonore intemporelle.
Un sommet du fantastique qui laisse le spectateur abasourdi par son caractère grandiloquent.
Syntaxe et sémantique complétement fudionnés: Akira est un film monstre dans tous les sens du terme.
un manga culte
rien a ajouter d eplus ;-)
« Chapo » l’artiste.
Film superbe, magnifique, grandiose sans temps mort, mais qui me laisse un goût de désarroi. Car j’ai vraiment l’impression d’être passé à côté de quelque chose d’énorme. Alors je ne me lancerai pas dans des explications que je ne contrôlerai pas, car je n’ai pas assez d’élément. Et d’ailleurs même si j’ai tout les éléments en lisant le manga (chose que je n’est pas encore faite et erreur que je vais réparer) est-ce que mon petit esprit de lycéen moyen de Terminale (double redoublent de surcroît) pourra en comprendre toute la porté ? (Ah!! Si je pouvais en comprendre juste un centième, ça serait déjà bien).
Mais faut pas que j’exagère le film permet de comprendre le message d’avertissement de l’auteur par rapport aux dérives scientifique et idéologique de notre civilisation actuelles. Un message d’alerte vis-à-vis d’une science incontrôlée, poussé à outrance, qui remplacerait les relations humaines.
Mais j’ai vraiment la sensation de ne pas avoir saisi toute l’ampleur qu’est l’œuvre d’Akira. Je pense que pour apprécier le film à ça juste valeur il faut avoir lu le manga. Car trop de chose nous échappe. Mais je ne critique pas du tout le film. Au contraire c’est exceptionnel d’avoir réussi à condenser en 2h une œuvre aussi dense qu’Akira.
Et en tant que fan d’anime je sais que les adaptations de manga au format d’OAV ou de film oblige le réalisateur à accélérer son histoire, donc pour les non initiés, certains trucs nous échappent. Et seule le père de cette œuvre intemporelle pouvait réussir cette exploit, car il doit être le seul sur cette Terre à la maîtriser totalement. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser que le cinéma est trop étroit pour Akira.
En tout cas, ce que je peu dire sur le film en lui-même c’est que l’univers apocalyptique de Néo-Tokyo est absolument envoûtant et terrifiant à la fois. Ici le mot apocalypse prend tout son sens. Grâce à une ambiance surréaliste (et pourtant redouté de tous) retranscrit à merveille à l’aide d’une musique venu d’ailleurs et d'un graphisme à couper le souffle (surtout au niveau des jeux de lumière). Je suis en extase devant la richesse technique de cette œuvre. Rien n’est laissé au hasard.
Et que dire des personnages, cette jeunesse désabusée, livrée à elle même, qui transpire le mal de vivre, dans un monde sordide en pleine implosion. Ils sont obligés de se raccrocher à des rixes, afin de défendre leur territoire, dans le seul but de se sentir vivant.
En conclusion je dirai que je garde encore sur les joues, les traces de la claque que m’a mise Akira lors de mon premier visionnage. Un film d’anticipation à l’accent prophétique, précurseur du genre et de toute l’introduction de la japonisation en occident.
Alors encore une fois, je vous tire mon « chapo » MR OTOMO Katsuhiro et ce n’est pas rien au vu de mon pseudo.
Je mets ma chère mention spéciale à l’anthologique moto de Kanéda et aussi à son cultissime blouson.
Adaptation flamboyante du manga du même nom
Plus qu'un film, un mythe!!
Tuerie!
Que dire de plsu que ce qui a déjà été dit: superbe, démentiel, intriguant, violent, fantastique, anarchiste...
Superbe, voila tout.
Noblesse oblige ou noblisse oblège, cet animé de pourtant 1987 reste un modèle du genre à l'animation encore époustouflante de nos jours. N'ayons pas peur des mots: c'est un chef d'oeuvre aujourd'hui culte pour toute une génération.
Ce film est un monstre
Un monstre.
Avec le temps, on a tendance à devenir sceptique, à croire à la surrestimation, à la diabolisation d'un produit faisant plus figure de religion que de petite chose débarquant sur les écrans pour plaire ou déplaire.
J'ai regardé Akira hier soir, pour la quatrième ou cinquième fois, histoire d'en avoir le coeur net.
Akira est un chef d'oeuvre. Et si l'on aime pas le genre ou l'atmosphère du film, ou son chara design unique, ou sa musique originale (quel mot approprié), ce qui est fort acceptable, il est une chose qu'on ne peut affirmer: qu'il ne s'agit pas là du plus dense, faste, ambitieux, et réussi graphiquement (pour l'époque) des anime.
Les choeurs lancinants du morceau "Requiem" sur les fragments du satellite SOL tombant sur la Cité, tandis que la soleil se couche, et que tout n'est pas encore fini...
Cette musique, tellement propre à un culte que personne n'a osé la copier ou même s'en inspirer... ces plans de la ville, aux gratte-ciel dantesques, d'où l'on peine à voir le ciel torturé... cette masse métaphysique et réfléchie, mêlée à cette innocence perturbée se débattant, ce si terrible portrait de ce que pourrait être le futur, ou de ce qu'a pu être le passé, ou le présent...
Même lorsqu'on a vu des centaines d'anime, même lorsqu'on est rompu à tous les styles, de Asamia à Katsura en passant par Shirow au stylo, ou de Anno à Kawamori à la réalisation, même lorsqu'on sait redécouvrir un film, même lorsqu'on sait changer d'avis, ou relativiser, même lorsqu'on voit "Akira" quinze ans plus tard, vieilli de quinze ans de concurrence acharnée portant les noms de Evangelion et GITS, non, on ne peut nier l'évidence: Akira est un chef d'oeuvre.
L'oeuvre ultime...
Présent à sa sortie au rex en 1991 (à seulement 9ans! ^.^), ce film avait comblé toutes mes espérances: rapide, violent, complexe (trop pour un gamin de 9ans...), en résumé ce film est un syndrome ravageur dont j'ai été la victime.
Mais ce n'est que plus tard que j'ai compris le réel fond de l'oeuvre...
La forme est ce qui m'avait marqué en premier lieu (si vous vous payez l'édition limitée en DvD zone1 vous comprendrez de quoi je parle). C'est simple, je n'avais jamais vu auparavant une animation et un graphisme aussi aboutis, c'est brillant!
Chaque mouvement, ombre, lumière ou couleur sont issus d'une savante reflexion, rien n'est oublié (c'est le cas de le dire pas un cheveu!), que ce soit un feu et la fumée qui s'en dégage, les néons de la ville, l'enseigne d'un bar, un souffle dans le froid, les ombres dans l'espace, le rendu de l'equilibre et de la vitesse, l'animation est excellente, voire à certains égards, la meilleur jamais réalisée à ce jour (n'oublions pas que ce film a été réalisé sans l'aide de l'informatique).
Le design des personnages, le graphisme général des décors sont également impressionnants. Très réalistes et sombres, ils renforcent l'atmosphère terne et glauque de Tokyo qui devient vraiment une "métropole pourrie" où les seuls vestiges respectables sont soit bafoués (à l'image de l'école) soit conservés secrètement par l'élite politique (les salles de conseil et les bureaux luxueux).
La réalisation générale est magistralement rythmée. Le moindre procédé cinématographique est mis à profit: montage (fondus enchainés, ralentis, morcellement animé...), musique (envoutante, expérimentale, sublime!).
Certains choix rendent l'oeuvre tellement réaliste qu'on en frissonne: le silence dans l'espace, l'architecture écrasante de Tokyo; tandis que d'autres offrent à l'oeuvre sa dimension de "science-fiction": le matériel scientifique, l'armement, le design de certains véhicules (les motos ^.^) ou les métamorphoses.
L'ambiance, le rythme, toute la forme du film est donc rendue de manière incomparable...
L'histoire, certains la qualifient de violente, bien sûr que celle-ci est violente. Elle est du même ordre (au début du récit) que celle d'"orange mécanique" de Stanley Kubrick, c'est une violence gratuite, viscérale et salvatrice de la part d'un groupe de voyous sans avenir (des No-Futurs comme aime à le dire la presse anglo-saxone) délaissés par un gouvernement soucieux de son image et de celle de son Etat (l'organisation des J.O). Cependant tous les politiciens ne sont pas si soucieux de cette image et certains s'attardent à provoquer un nouveau bouleversement pour, dans un chaos proche, se remplir les poches. Les scientifiques sont savants mais pas très philosophes, ils continuent leurs recherches et expérimentations folles qui ont déjà détruites Tokyo en 1988 (1982 dans le manga). Ils sont obstinés ces scientifiques et c'est l'armée qui doit les surveiller tout en gérant la situation contre les jeunes délinquants.
Problèmes éthiques, métaphysiques, politiques, écologiques, scientifiques et historiques, c'est une oeuvre d'une profondeur extrême.
Le spectateur est comme Kaneda, perdu au milieu de ce bourbier trop grand et compliqué pour lui.
AKIRA, c'est l'odyssée contemporaine!
Tout simplement le chef d'oeuvre de l'animation, du cinéma (de la bande-dessinée avant tout car issu du manga), de l'art en général...
N'oublions pas que c'est le film qui a (en plus de sa qualité intrinsèque incomparable) ouvert la porte à l'amine japonaise au cinéma en occident, celle d'auteur (j'aime bien goldorak ou dragon ball mais c'est autre chose...) suivie plus tard par les Miyazaki, Takahata ou Oshii.
Notons que l'adaption du film ne s'attarde que sur les 3 premiers tomes du manga, on ne peut que regretter (notamment pour ceux qui ont lu le manga et dont je fais parti) les derniers tomes du manga.
Un must de l'animation
Je crois que c'est un des premiers animés que j'ai vu. C'est avec nostalgie que je l'est de nouveau regardé il y a quelques temps. Ce film n'a pas prit une ride. l'animation est parfaite, l'histoire vraiment originale et un scénario post-apocalyptique comme je les aime. L'histoire est un peu courte comparée à la bande dessinée, mais c'est un très bon résumé. En bref, rien à redire à ce petit bijou de l'animation japonaise à part qu'il faut le voir à tout prix. Banzaiii
que pourrais je ajouter . . . ?
les autres critiques ont parfaitement résumé le sentiment general ... grand film, difficile tout de même de ne pas accrocher . . .
un film cult......
Un classique du film d’animation qui fit date dans le monde du cinéma. Avec une immense galerie de personnages et une histoire captivante “Akira” se place sans problème parmi les meilleurs anime jamais cée, et même parmi les meilleurs films de science-fiction.
Le seul problème est que pour comprendre ce film il faut avoir lut le manga d’origine (le film n’est qu’un résumé) .
Génial, mais je reste quand même frustré.
Ceux qui n'ont pas lu la BD (grandiose) risquent d'être frustrés aussi.
Tout d' abord, les évenements vont beaucoup trop vite dans le film et on ne comprend pas très bien l' évolution de Tetsuo vers le côté obscur et Akira reste un total mystère (tout cela etait très bien expliqué dans la BD).
Le film manque aussi de rebondissements par rapport à la BD.
De plus, beaucoup de personnages importants sont carrément passés à la trape.
Je pense qu'une serie aurait plutôt fait l'affaire. Mais bon, pour une adaptation Otomo s'en sort plutôt bien.
L'animation est très ambitieuse pour l' époque. Même si les personnages ont tendance à faire un peu trop de mouvements dans leur démarche voire même quant ils parlent, ça reste acceptable. La musique aussi colle parfaitement à l'ambiance. Ce qui n'était pas évident au départ.
Une date dans l'histoire de l'animation Japonaise.
En ce qui me concerne, je préfère de loin la BD.
tout a été dit...
j'aimerai trop le revoir!! je vais essayer de me le dégoter,pour voir comment ca a vieilli...
je met donc 4,faute de l'avoir revu depuis quelques années,on verra a la revision.
une chose est sur,la 1ere fois que je l'ai vu,ca a été un choc,ca devait etre une de mes premieres expériences avec l'anime,et donc....
je vais pas m'apesantir donc sur cette critique d'autant plus que beaucoup en parlent mieux que moi.
mais bon,"akira" c'est plus qu'un bon anime.C'est du grand cinéma tout simplement.
Le Manga ,la japanime....
P-e etre moins bon que la quinzaine de volume du Manga, Akira est tout de même un chef-d'oeuvre de l'animation, certes dépassé techniquement aujourd'hui ,mais au discours tellement dense, à l'ambiance inégalable ;de la S-F de haut niveau qui reste l'un des meilleures anime de l'histoire ,si ce n'est l'1 des meilleurs dessin animés du cinéma. dU jeux video au cinéma ,Akira reste un modèle inébralable malgres les années.
Le choc !
Mon premier film d'animation japonais au cinéma. La qualité du graphisme, l'histoire (je ne connaissais pas la série), la musique,... Le tout a été une expérience vraiment marquante. Il est dommage que le tout ne soit pas assez développé, afin de respecter une durée de film exploitable en salle. Revu il y a quelque temps en dvd, ce n'est malheureusement plus la même chose. Il faut pourtant avoir vu ce film au moins une fois.
Motos, apocalypse et délire organique.
Manga culte, Akira a été, est toujours et restera un tour de force dans le monde de l'animation.
Même si vers la fin j'ai pas compris grand chose (j'ai pas lu le manga) cet anime est assez fascinant. Otomo nous fait rentrer dans un monde futuriste en reconstruction après le cataclysme "Akira" qui détruisi l'ancien Tokyo devenu aujourd'hui Néo-Tokyo, immense mégalopole entreint de pourrire par le bas (délinquence, révoltes) et par le haut (corruption, luttes de pouvoir) aux mains des différentes forces armées qui tentent de faire respecter l'ordre par la force.
Une des originalités de cet anime, c'est qu'il n'y a pas un personnage principal qui se démarque des autres, mais deux: Khaneda et Tetsuo, deux jeunes voyous faisant partis d'un gang de motards (Khaneda étant le chef et Tetsuo un sous-fifre) qui passent leur temps à se fighter avec d'autres gangs.
Jusque là pas de problèmes, on se plaît à suivre les poursuites et affrontements motorisés jusqu'au moment où un espèce de schtroumf ridé fasse exploser un quartier entier rien quant criant et explose la moto de Tetsuo. Eh là, l'armée débarque et décide d'amener Tetsuo avec eux (sans aucune explication). Ce dernier subira alors toutes sortes d'expériences afin de développer son karma qui ressemble fort à celui du fameux Akira. Akira dont on ne sait pas grand chose, ce qui réveille notre curiosité et fait marcher notre imagination, parceque putain on aimerait bien savoir qui c'est quand même!
Pour l'instant on arrive toujours à suivre l'histoire, Tetsuo découvre qu'il commence à avoir des pouvoirs assez terribles et le looser méprisé plonge dès lors dans un délire mégalomaniaque de toute puissance dont le seul but est d'aller en découdre avec cette petite crotte d'Akira que tout le monde vénère et craint tant. Une marche inéluctable et destructrice s'engage alors vers le site de conservation d'Akira au rythme d'une musique tribale à base de percutions et de chants de transe.
Devant cette montée en puissance on s'attend à un affrontement magistral entre Tetsuo et Akira. Que nini, car l'on découvre avec stupeur qu'Akira n'est en fait qu'un ensemble de bocaux?!? Le choc de titans tant attendu se transforme alors en affrontement irréel: Khaneda armé seulement d'un minable laser (et d'une bonne grosse paire de couilles aussi!) face à un Tetsuo haluciné plus fort que jamais (y vient quand même d'aller dans l'espace pour bousiller un satellite!). Duel fort bien fait, il est vrai, mais totalement improbable vu la différence de puissance des deux protagonistes, et aussi frustrant car ça faisait plus d'une heure qu'on attendait l'apparition d'Akira.
C'est à partir de là que ça part totalement en couille et qu'on comprend plus rien, Tetsuo se transforme en amas de tripailles multicolores tandisque le groupe de schtroumf ridés s'amuse à reconstruire Akira en 2 minutes. Akira qui apparaît enfin, mais pas pour longtemps car hop!, y fait tout péter, tout ça se terminant dans un délire cosmique!
Voilà, c'est fini, au revoir, vous avez rien compris, j'men fou parceque j'vous pisse au cul! c'est grossomodo ce que l'on ressent après le premier visionnage. Mais il nous reste aussi un tas d'images gravées dans la tête et qui, paradoxalement malgré la frustration, nous donnent le sentiment d'avoir vécu un grand moment, et une envie de revivre cet immense trip à nouveau.
Akira est une expérience qu'il faut tenter au moins une fois dans sa vie de cinéphage et je ne désespère pas de le comprendre un jour, j'ai bien réussi à comprendre "ghost in the shell", y a pas de raisons!
amusant et très interessant dans l'approche.
L'un des mangas les plus connus, Akira mérite sa réputation d'oeuvre sulfureuse. Ultra violent, graphiquement savoureux, il s'agit d'une oeuvre qui sort du lot, peut être en rgande partie à cause de son traitement de la violence.
L'aspect futuriste apporte une touche d'originalité bienvenue, pour un récit savoureux.
UN CHEF D'OEUVRE INCONTESTABLE, MAIS ...
AKIRA est l'un des premiers animés japonais qu'il m'a été donné de voir. La première impression ressentie dès le début du film a été de constater la qualité des dessins et de l'animation en tous points remarquables. S'il est indéniable que l'oeuvre est d'une richesse incroyable, j'ai été quelque peu déçu ou plutôt déconcerté par le dénouement de l'histoire ...
Un incontournable, bien que...
Akira est un des plus grands classiques dans le monde des mangas.
Cependant, je trouve qu'on en fais beaucoup pour pas grand chose... C'est vrai, l'histoire en elle même est très bien trouvé et l'univers magnifiquement bien fait. MAis, il n'empêche que la fin est longue à arriver, ce qui fait que l'on s'endort un peu.
A part cela, l'animation est magnifique, les dessins également.
J'ai un immense respect pour ce manga, mais je pense qu'il aurait pu être beaucoup mieux.
Sympa
Je l'ai vu plusieurs fois, et je n'ai jamais accroché comme d'autres personnes. J'ai toujours du mal avec ce film, mais c'est sur que il a d'indéniables qualités.
J'ai pas accroché, mais alors pas du tout ! :(
Pour celui qui pourtant est aux yeux de tous comme LA référence de l'anime, c'est pour moi une très grosse déception.
J'ai vraiment pas adhéré à l'histoire, qui je trouve est vraiment bidon... de la SF de bas étages, vraiment médiocre ! Les voix sont tout aussi insuportables en VF qu'en VO, ça m'a cassé les oreilles au bout de 5 minutes de les entendre brailler.
Bref, pour moi Akira c'est pas ça, quel échec ! :/