Difficile de se prendre pour James Bond quand lui-même s'imagine en Batman 
Je trouve toujours la première moitié formidable - Shanghai ! Macau ! -  et la suite nettement plus anecdotique. La mort du personnage joué par  la brûlante 
Bérénice Marlohe, trop éphémère, me parait toujours aussi  inepte - James s'en cogne salement - et toute la suite "suce la roue" à  donf aux succès en vogue de l'époque, les 
Batman de 
Nolan. Malgré l'aveu de cette filiation par 
Sam Mendes lui-même, cela reste  flagrant et pénible. Bond est orphelin de riches parents dont le manoir, Skyfall,  renvoie à celui de la famille Wayne ;
 Albert Finney remplace 
Michael Caine en tant que maître d'hôtel dévoué corps et âme à la famille ; 
Javier Bardem fait son joker à la 
Ledger jusque dans une évasion à la limite du copié/collé, Bond contemple sa ville l'air grave debout sur un toit, et, enfin, l'identité de Moneypenny nous est révélée exactement comme celle de Robin dans 
The Dark Knight Rise via un twist à balles deux...
C'est dommage, vraiment, mais je vais quand même me garder mon  verre de vodka martini à moitié plein parce que c'est du bon. Je jetterai  discrètement le reliquat dans un pot de fleur ni vu ni connu, hop. Sans mouiller le flingue à CYF.
