Mouais thaï ?
Pas facile de faire une critique de Ong Bak à chaud, comme ça, parce que si il y a une chose de sûre c’est que le film délivre quand même sa dose de testostérone et on peut comprendre que le spectacle fasse bouillir le sang des plus enthousiastes, quitte à générer des comparaisons parfois bancales chez les plus « fans » d’entre eux... Le film de Prachya Pinkaew pose donc beaucoup de questions, ce qui est déjà en soi un mérite (certains diraient une victoire).
Car oui Ong Bak est bien l’« actioner » bourrin promis par les images entrevues sur le net ces derniers temps. Oui on y retrouve, si ce n’est l’esprit, du moins le corps d’un art martial rarement (jamais ?) montré de façon si spectaculaire au cinéma. Et oui encore, Ong Bak permet de découvrir un nouvel artiste martial en tant que premier rôle assumant lui même des cascades dangereuses. Ong Bak est effectivement tout cela, pas moins et surtout pas plus. Passons sur un scénario qui n’est manifestement pas le point fort du film puisque après tout une série B, de castagne qui plus est, n’est pas dans l’obligation de nous fournir un script solide à défaut de génial, même s’il est toujours mieux d’avoir un peu bossé cet aspect là car n’est pas Bruce Lee qui le veut. Passons également sur la qualité globale de l’interprétation (d’autant plus que nous n’avons pas encore les sous-titres) qui n’est pas nécessairement un critère disqualifiant dans le cadre « bourrin », surtout lorsqu’il s’agit d’un premier film d’un nouveau genre (muay thaï « pian » ?) issu d’une industrie du cinéma naissante. Et puis ne soyons pas en reste avec une bande son offrant certes des mélodies agréables (genre music thaï world ?), mais maladroitement utilisées car quasi omniprésentes dès que ça bouge un peu. Passons d’ailleurs sur toutes les faiblesses plus ou moins flagrantes situées dans le champ du récit « classique », bien que contrairement à un Versus ou un Black Mask 2 jouant la carte de l’humour auto parodique, Ong Bak se regarde au premier degré. Il nous reste donc les scènes d’action et de combat.
Bon, c’est vrai, là on est en droit de se demander où se trouve la part de cinéma dans tout ça puisque l’essentiel a été évacué. Ben normalement dans les scènes d’action justement, dans leur mise en scène, dans leur dimension cinématographique et aussi dans le spectacle de la prestation de l’acteur principal. Sur ce dernier point Tony Ja prouve énormément, en particulier sur ses capacités athlétiques (il marche vraiment sur la tête des gens) et sa témérité qui nous renvoie, à juste titre, à une époque HK aujourd’hui révolue. Mais sa prestation est desservie par une réalisation poussive attestant de l’absence d’une certaine expérience dans le cinéma d’action -surtout lorsque le film lorgne du côté de HK, comme dans les scènes « à la Jackie »- et d’un réel regard derrière la caméra, d’un projet de cinéma séduisant pour ce qui touche à la partie purement martiale. Ainsi toute la course poursuite à pied, où Tony Ja fait une démonstration de son habileté « jackiechanesque », est-elle conçue comme un jeu de plateformes dont les obstacles se présenteraient de façon trop ouvertement « artificielle », comme posés là exprès. Bien entendu c’est aussi le cas dans les films de Jackie Chan, mais à la différence qu’un réel travail de mise en scène est perceptible dans l’élaboration des cascades, prenant garde d’amener les situations de la façon la plus naturelle qui soit, évitant de poser des éléments de décors visiblement placés pour servir d’appuis, générant de l’humour par la cascade et non par sa parodie en « temps réel »... Autant, mais tout de même moins parce que c’est une première, pour la poursuite en tuk tuk qui aurait gagnée en force à la présence d’une petite circulation (même « fausse ») et de quelques passants supplémentaires sur les trottoirs ici ou là. C’est le genre de détails de mise en scène qui gâche un peu une réelle performance de cascades nous offrant tout de même, au passage, une (vraie) explosion de tuk tuk (encore une première) à faire pâlir les sons et lumières numériques hollywoodiens.
Si l’aspect action souffre de certaines carences à même de limiter l’immersion du spectateur pointilleux (l’expérience vient en expérimentant ne dit-on pas ? ...ah, on ne le dit pas...), les scène de combat font montre d’une mise en scène cohérente avec la dimension « bourrine » du film, à savoir l’intention de nous montrer qu’ « ils ne font pas semblants » (les acteurs et les doublures), ou si peu. D’où effectivement une utilisation un peu trop poussive des ralentis qui tendent, à terme, à amoindrir l’impact de certains mouvements spectaculaires et qui en multipliant parfois les angles de vues font l’effet d’un bullet time du pauvre se substituant au regard du chorégraphe et/ou du réalisateur... D’où également la présence d’une caméra « témoin » car se contentant avant tout de capter le mouvement en question de la « meilleure » façon qui soit. Mise en scène cohérente donc, mais absence de chorégraphies, de l’idée même de chorégraphie (et de tout ce que cette dernière induit en terme de « raffinement » visuel, à défaut d’autre mot...) telle qu’historiquement pratiquée à HK. En guise de chorégraphies nous avons surtout une succession de coups spectaculaires, beaucoup (trop ?) de coups de genoux et de coups de coudes sautés (des 180, des 360, des 540 ( ?), des 720, des 1000...), des coups avec les jambes en feu, en sortant de l’eau, en cassant des éléments du décors... Bref, un best of de mouvements « casse-gueule » liés entre eux par des séries de violents low kicks/middle kicks/high kicks et autres « kicks kicks » dans les gencives. Les adversaires du héros hurlent comme des combattants UFC passant en prime time aux US à la place du catch et pendant ce temps le réalisateur suit le mouvement, ne le créant pas, ne le magnifiant pas non plus, ne jouant pas de nos perceptions, ne jouant pas de l’espace « scénique », ne jouant pas de la personnalité physique de son acteur, ne nous offrant pas son regard, sa touche, son style. Le réalisateur enregistre au mieux les évènements, un peu comme un « beatem’all » dans les jeux vidéo ou le personnage progresse à la Street of Rage, sortant des coups spéciaux à un rythme métronomique. Si projet chorégraphique il y a dans Ong Bak, il est à l’image de son principal argument de séduction, tout entier concentré dans la violence de ses combats (le côté bourrin) et dans la volonté maladroite d’en remonter athlétiquement (les flips à foison), mais surtout pas dans l’expression d’une vision à même de trouver un prolongement fécond en terme de styles et de techniques purement cinématographiques. Est-ce lié à la nature même du muay thaï, aux limites du réalisateur, au manque d’expérience de l’équipe... ? Voilà d’autres questions auxquelles devra répondre Ong Bak 2 pour que l’on sache si nous sommes vraiment en train de voir surgir un nouveau genre de films d’arts martiaux comme alternative aux films chinois (y’en a vraiment besoin ? Pourquoi pas « en plus » plutôt ?), ou bien plutôt un concurrent tardif sérieux aux « full contacts pian » si chères à l’industrie du B (et du Z) US (eux faut les remplacer par contre)...
Bilan des courses : un film plein de testostérone pour ceux qui en ont besoin, un nouvel artiste martial à suivre de près, la naissance d’un (sous)genre... peut-être, mais sûrement pas la fin du montage/découpage « créatif » des scènes de combat, pas plus que « l’actioner » ultime. Certains trouveront ça « rafraîchissant », oui, c’est une façon de voir les choses... Violent est peut-être le bon terme ?
19 juillet 2003
par
Astec
Beeeeeeuuuuuuaaaaaaarrrrrrrr !
Voilà, ça c’était pour le scénario, les dialogues et le niveau intellectuel de l’ensemble. Au moins c’est rapide.
Beeeeeeuuuuuuuaaaaaaaarrrrrr aussi
Celui-là est pour les combats mais mérite une traduction un peu plus approfondie car bien plus chargé en signification que le premier. Faisons le point, ce sera plus simple :
LA SCENE D’OUVERTURE : très spirituelle. Elle veut nous signifier que les cascadeurs ont mal choisi leur film ou au contraire qu’ils sont pile là où il faut selon leur propension masochiste à aimer se jeter du haut d’un arbre, percuter quelques branches au passage pour finalement s’écraser à terre comme des bouses. Globalement, cette scène montre que les cascadeurs ne sont pas là pour rire mais pour souffrir.
Puis, après 35 minutes de profondeur scénaristique remarquable,
LA PREMIERE COURSE POURSUITE DANS LES RUES : la plus belle scène du film. Pas de doute, Panom YEERUM est un athlète expert du 1 km haies. Il franchit tous les obstacles avec une classe superbe et 2 ou 3 ralentis viennent à chaque fois montrer à nouveau l’exploit histoire qu’on ait bien saisi le mouvement. Du jamais vu niveau capacités physiques (et non pas martiales). De plus, cette scène est agrémentée des premières prouesses de "lattage" en règle dont est capable le bonhomme et elle s’enchaîne directement avec la suivante.
LE TOURNOI : la scène la plus jouissive, le Bloodsport du XXIème siècle. Une galerie de teigneux dont le premier, un hardos, va titiller avec finesse la susceptibilité de Panom YEERUM pour qu’il daigne se battre (le sage ne se bat jamais si la situation ne l’exige pas, grand précepte cher à JCVD et Bruce Lee). Kicks circulaires bestiaux, coups de genoux, coups de coudes sur le haut du crâne, les percussions n’ont jamais été aussi réalistes. Décidément, les cascadeurs méritent largement leur paie dans ce film. La scène se termine avec un dingue à la technique inégalable qui consiste à balancer tout ce qu’il y a dans la pièce : chaise, table, assiettes, enseigne lumineuse, , frigo, filles, etc. La violence de l’ensemble est sans commune mesure avec tout autre film. Jamais je n’ai entendu autant de "Oouooow !" devant une scène de baston.
LA POURSUITE EN POUSSE POUSSE : remix en forme d'hommage ouvertement destiné à Luc Besson pour titiller plus encore son intérêt. Du Taxi à Bangkok sympathique et nerveux, voir énorme, qui se termine sur une section d’autoroute en construction. Tiens, tiens...
LE COMBAT CONTRE LE BRAS DROIT DOPÉ : à partir de là, faire beau n’est plus du tout la priorité. La priorité, c’est faire mal. Serait-ce le but du muay thai au cinéma ? Les deux protagonistes se tapent dessus comme des enragés sans bouger d’un poil. C’est à qui tombera le premier.
L’ESCAPADE AVANT LA SCENE FINALE : encore quelques beaux petits moments de l’athlète dans ses oeuvres mais la motivation et l’originalité ont dit "Bye Bye". On retrouve quasiment les mêmes mouvements du début qui ne sont déjà plus aussi originaux. C’est très fort athlétiquement parlant avec des impacts bouleversant de précision et de violence mais tout est axé sur cela et la surprise n’est déjà plus la même aidée en cela par un scénario à valeur de somnifère et une caméra étrangement moribonde.
LA SCENE FINALE : l’apogée du film bourrin. Les cascadeurs s’en prennent encore plein la tête avec ralentis à nouveau genre "oui, oui, ils s’en prennent bien plein la tête !". Un bâton puis des Tonfas viennent leur faire encore plus mal. Un combat dopé des deux côtés (cette fois-ci) clôture la cérémonie. Une belle grosse tête de Bouddha délivre son message final de paix : Ce n’est pas bien de se battre...
Pas étonnant que Luc Besson ait eu l’idée de produire Ong Bak pour sa sortie prochaine en France car au delà de la star en devenir Tony Jaa (et oui, il a déjà changé de nom pour faire plus cool), c’est tout à fait du niveau d’un Taxi. Il y a d’ailleurs beaucoup de similitudes comme le personnage comique qui n’a rien demandé à personne, la copine débrouillarde, la course poursuite, et puis le rythme, la structure, etc, bref presque tout... Avec un bon poil de Bloodsport du XXIème siècle et des sauts Yamakasi, et voilà. Toujours beaucoup plus impressionnant qu’une production Besson mais déjà rabâché au sein même du film alors que c’est la première réelle apparition du Muay Thai. Combien de coups de genoux et de coups de coudes similaires sont répétés dans ce film ? c’est énorme. Du pur bourrinage très violent mais sans aucune substance annexe. De plus, en parfait accord avec Astec, le manque d'âme cruelle de la caméra se fait largement sentir. Héros et cascadeurs sont au top mais le show a quelque chose de poussif au final.
Néanmoins, Ong Bak reste le film de castagne le plus bourrin de tous les temps qui se doit d'être vu par tous les amateurs pour la performance de Tony et plus encore des cascadeurs. Assurément un futur gros carton.
Fantastique !
Grosse bombe thailandaise, Ong Bak fait sortir Tony Jaa de nul part et lui donne une grande occasion de briller dans le monde entier, merci à Luc Besson, amateur de spectacle et de bande musicale d'une nullité imperfectible. Outre cette bande originale honteusement trafiquée pour la distribution internationale, il faut se rendre à l'évidence que Ong Bak est un spectacle hors norme tellement les artistes martiaux (à ne pas confondre avec des acteurs...) vont très loin dans les combats, portent leurs coups, font des pirouettes démentielles et se relèvent (pas tous mais Tony se relève, lui). On peut toutefois regretter la tonne de ralentis qui rendent les scènes un temps soit peu narcissiques et agaçantes, mais cela permet de voir à quel point les combats sont extraordinaires. Donc, finalement, le film ressemble plus à une video promotionnelle de Tony Jaa et ses scènes d'actions qu'à un film, mais ca marche et on prend réellement notre pied. Contre toute attente, il a encore réussi à aller plus loin dans l'action avec Tom Yum Goong, mais c'est quand même un régal de revoir Ong Bak des milleirs de fois.
04 novembre 2006
par
Elise
Un artiste martial prometteur, mais un film beaucoup trop poseur et répétitif
Alors le voilà, le fameux Ong Bak, avec le nouveau Bruce Lee, la relève de Jet Li et Jackie Chan. Il faut dire que Panom Yeerum est en effet très impressionnant physiquement parlant. Simplement, autour de lui c'est un peu le vide, ce qui rappelle qu'un grand film d'arts martiaux ne repose pas seulement sur les capacités de son acteur principal.
D'un autre côté, il faut aussi voir que Ong Bak est après tout une série B, et un tremplin pour sa vedette. Le film est en effet plus un best of de ses capacités qu'une véritable film. On ne compte plus les ralentis pour bien montrer les actions clés sous plusieurs angles, ce qui peut devenir parfois un peu saoulant, surtout que cela se limite souvent à des coups de coude. On pense évidemment aux films de Jackie Chan, mais celui-ci le faisait plutôt une fois par film, pas plus. De même que dans n'importe quel film moyen d'arts martiaux, la réalisation est sans style (mais cadré large, ouf!), le montage et la musique anodins, rendant l'enchainement des performances de Panom sans tension, rythme ou intensité. Le début du film montrait pourtant une certaine montée en puissance, mais hélas celle-ci s'achève un peu vite. Bref, il n'y a pas vraiment de progression dans ses combats, le dernier ressemble presque au premier. Les affrontements tournent un peu trop au jeu de massacre, et quasiment sans sang en plus. Donc les coups répétés au visage, oui de temps en temps, non en permanence.
Ne parlons pas de la bande son, rentre-dedans au possible et manquant singulièrement de finesse. De plus, difficile de dire si les amoureux du Muay Thai verront forcément le film d'un bon oeil, ici Panom casse la tête à tout le monde et dans tous les sens sans jamais vraiment montrer autre chose. Il y a plus derrière le Muay Thai, véritable pan de la culture Thaïlandaise (à la limite, Fighter's Blues, un film HK, est un meilleur document sur le Muay Thai, la boucle est bouclée). Mais globalement, il s'agit d'un art martial très violent, et peu de film d'arts martiaux contemporains se soucient de la philosophie de leur art...
Heureusement, les capacités hors du commun de l'acteur principal permettent de garder l'attention. Que ce soit dans un style très direct (à la Bruce Lee), très aérien (à la Jet Li ou Yuen Biao) ou en utilisant les décors (à la Jackie Chan), le jeune Panom montre une belle variété de mouvements, le tout avec une fluidité et une force assez impressionnante. Le film utilise des mouvements bien plus variés et spectaculaires que ceux utilisés en compétition de Muay Thaï, avec notamment beaucoup plus de coups de pied hauts (et le bougre sait les donner). Le mélange est d'ailleurs un peu étonnant parfois, avec des premiers coups très directs et violents, puis ensuite des coups de pieds très aériens, mais dont l'efficacité est bien moindre. Bref, on dirait qu'il récite un peu tous les coups qu'il peut faire, que ce soit dans un style ou l'autre. Bien utilisé dans un film d'arts martiaux fait par des spécialistes, il serait surement encore plus impressionnant. De là à le considérer comme le nouveau Bruce Lee, il faut tout de même être prudent, son charisme reste tout de même lié intimement à ses capacités physiques, et il faut voir si son style tiendra la distance. Mais il est évident que ses débuts sont prometteurs.
Au final, Ong Bak va évidemment faire son petit bonhomme de chemin chez tous les fans d'arts martiaux, avec son mélange d'acrobaties et de violence, et son acteur ultra-spectaculaire. Il faut maintenant voir ce que cet acteur sera capable de produire dans un vrai film qui saura l'utiliser dans un récit moins tape-à-l'oeil et plus construit. Parce qu'ici, on se passe le film une première fois, et ensuite on saute de scène d'action en scène d'action sans que l'enchainement n'ait aucune importance. Comme un best-of, en bref.
Réjouissant
Sans surprise, Ong-bak fut le film d’action événement du Panasia 2004, remportant haut la main la récompense de sa catégorie devant une sélection globalement médiocre (Tube, Yesterday) et suscitant le plus d’intérêt chez des spectateurs bluffés aussi bien par la démonstration de muay thai sur scène de Tony Ja que par ses performances à l’écran. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on assiste en direct à la naissance d’un nouveau Bruce Lee ou Jet Li, probablement L’acteur martial de demain, repéré par Besson et probablement déjà en route vers Hollywood. Ce n’est pas non plus tous les jours que l’on voit un petit actioner si bien foutu, dont l’intrigue basique a au moins le mérite de s’appuyer sur les traditions de son pays, la Thaïlande, au travers d’un concours de grimper à l’arbre assez poétique ou de superstitions villageoises encore ancrées dans le quotidien de millions de personnes, et dont les scènes d’action sont spectaculaires et filmées avec une grande fluidité. Le ton humoristique de l’ensemble apporte une touche attachante bienvenue poussant à revoir ce film lors de sa sortie DVD Z2 à la fin de l'année 2004 et permettant de fermer les yeux sur certaines facilités (Tony se retrouve comme par hasard sur le ring, les ralentis multi-angles font parfois « regarde comme c’est impressionnant mon gars »,…).
Un nom à retenir
Tout le film peut se résumer en un nom: Phanom Yeerum, il n'y a que lui à voir mais ca vaut le coup d'oeil. Le réalisateur se permet de nous faire patienter 30 minutes avant de commencer à nous montrer de quoi Phanom est capable, pas même une petite scène pour la mise en appétit, pour un film de ce type c'est courageux.
Si les combats sont incontestablement le point fort du film, il ne faut pas sous-estimer les scènes de poursuites et les cascades qui mettent peut-être encore plus en valeur les qualités sportives de Phanom qui surpasse le Jackie Chan des années d'or tout en lui rendant hommage.
Avec ce film, a l'instar des des acteurs, on en prend plein la gueule et c'est tant mieux.
J'attends le suivant avec impatience.
05 octobre 2003
par
jeffy
Coup de Pied dans l'Eau
Pourquoi faire une critique de Ong Bak à partir d’un visionnage sans sous-titres ? Parce que :
1) Ce n’est pas sur son scénario et ses dialogues que le film s’est fait sa réputation.
2) Il n’y a pas vraiment besoin de sous-titres pour saisir les enjeux des situations et la progression générale de l’intrigue.
3) A la lecture du pitch on se dit qu’un scénario écrit n’était pas vraiment la priorité des « auteurs ».
Une fois ceci posé, le visionnage de Ong Bak en l’état ne permet pas de souscrire au buzz qui s’est construit autour du film depuis sa présentation au Marché du Film à Cannes cette année, le rajoutant plutot dans la liste des baudruches cannoises dégonflées qui comprenait déjà Sympathy for Mr Vengeance. Certes, les capacités physiques de Panom Yeerum sont impressionnantes à l’heure où les artistes martiaux de l’age d’or hongkongais se paient une retraite dorée sous le soleil californien. Mais de bonnes capacités sportives ne suffisent pas à faire un film digne de ce nom, surtout que si Panom Yeerum a un certain charisme il n’a pas une présence suffisante pour pallier de gros défauts cinématographiques, le genre de présence d’un Bruce Lee. Peut-être aussi parce qu’il donne l’impression de forcer dans le registre enragé où excellait le Petit Dragon. Si la photographie du film est d’un superbe orangé, reste que le film manque cruellement d’une direction d’acteurs, chacun en rajoute gratuitement dans l’emphase, dans la gueulande beauf et le tout est aussi maitrisé qu’un Versus ou un Volcano High. Le jeu des acteurs blancs donne notamment envie de réévaluer à la hausse les prestations de certains gweilos hongkongais. Sans parler de l’arbitre et de combattants dont l’allure et les attitudes vulgaires (gros black en cuir flashy, gros hardos, bastonneur de Fight Club du pauvre, combattant à la coupe en hérisson) font passer celle des catcheurs de Black Mask 2 pour du flegme britannique.
Question mise en scène, celle du film est le plus souvent sans style personnel tout en ayant le mérite de la visibilité dans les combats mais malheureusement parsemée de quelques mouvements de caméra trop brusques ou d’accélérations clippeuses. Le montage des combats n’arrive jamais à trouver le bon rythme. Le premier combat sur le ring sombre dans une tentative de virtuosité peu inspirée. A l’instar d’un grand nombre de cinéaste coréens, le réalisateur semble avoir vu et avoir mal digéré les cinéastes virtuoses, offrant plus de l’épate visuelle lorsque la caméra tente des mouvements un peu originaux. La mise en scène insiste trop lourdement pour montrer que ce sont de vrais coups bourrins qui font bien mal, bref pour montrer que ce n'est pas du simulé. Quant au score, ça oscille entre du new age mièvre et une tambouille techno insupportable. Dommage car le coté « débrouille » de certaines idées (l’usage de la scie lors d’un combat voire de poudres pour déstabiliser l’adversaire) évoquerait le meilleur de la série B d’action made in HK de la grande époque. On peut alors rapprocher Ong Bak du cas Shiri qui eut son petit buzz en son temps : dans les deux cas, il s’agit d’exploiter de façon opportuniste le vide laissé par la fuite des cerveaux du cinéma de genre hongkongais (pour le film d’action dans un cas, le film d’arts martiaux dans l’autre d’une certaine manière) afin de récupérer leur public. Mais un Police Story ou une production D&B avaient toujours une mise en scène un minimum correcte et une direction d'acteurs digne de ce nom.
Ong Bak ressemble plus à un direct to video pour amateurs de grosse baston qu’à une série B d’action qui serait au moins correcte. Si le muay thai offre un potentiel spectaculaire intéressant, ses chefs d’œuvre restent encore à faire.
Quand Besson s'amuse à la console...
Autant prendre un clown et lui faire faire des cabriolles sur 1h30, le résultat sera identique. Ah, autre chose, les clowns font rire les gosses, de même qu'avec ce petit Thaï qui, certes puissant dans ses acrobaties, s'avère être tellement marrant de par son interprétation risible (interprète t-il vraiment quelqu'un?) et ses mimiques grotesques. Luc Besson à la prod, quoi de plus logique que d'accompagner cette infâme raclure de fond de chiotte d'un esprit banlieu et rebelle.
Le film vaut le coup d'oeil uniquement pour son montage nerveux et par le style de Toni Ja. Mais vu que je ne suis absolument pas fan de "combat un point c'est tout", c'est avec un ennuie profond que j'ai suivi lors d'une belle après-midi cette catastrophe chez un pote. Réal' au raz des pacrêtes, je-m'en-foutiste jusqu'à l'écoeurement pour le spectateur, du moment que Ong Bak remplit son quota de torgnoles.
C'est ça le renouveau du cinéma d'arts-martiaux moderne?
Esthétique : 2/5
Musique : 0.5/5
Interprétation : 0.5/5
Scénario : 0.5/5
Les + :
- Les coups ont l'air de faire mal...ont l'air hein...
Les -:
- A peu près tout ce qu'on attend d'un film.
Un film qui vieillie mal
Le problème de "Ong Bak" n'est pas la qualité de ses chorégraphies mais tout ce qui les entoures. Le scénario (à mes yeux) ne cherche pas à raconter une histoire, juste à relier des scènes d'actions certe impressionantes mais vaines et cela ce voit beaucoup trop. Les acteurs et actrices sont médiocres, sans charisme et manque d'une caractérisation suffisante. La mise en scène est lisible mais sans relief.
14 décembre 2019
par
A-b-a
... plus jamais ça
si le ridicule ne tue pas, bah la c'est limite, que dire sinon que de regarder ce film n'apporte rien, aucune intensité "real", il presente aucun interet, je le conseillerai meme pas a mon pire enemi. je met 0.25 pour la qualitée du generique de fin que l'on attend durant tout le film ... (ps : je pese mes mots) ...faut croire que les gens on oubliés les classics du genre pour dire que ce film est bon
04 octobre 2004
par
aucun
Un grand film d'arts martiaux !
Ong-Bak est un film dont le scénario est assez simple...soit ! Je l'ai vu en thaï sans aucun sous-titres et j'ai tout compris du scénar...c'est dire s'il est recherché...hum !
Mais en même temps...c'est pas trop pour le scénario que vous allez voir Ong-Bak (de même que ce n'est pas pour ces qualités (?) d'acteur qu'on apprécie Jackie Chan). Ong-Bak est tout simplement un film de brutes épaisses qui se tapent sur la tronche pour la tête d'une statue de divinité thaï.
La fameuse tête de statue à été volée dans un petit village et le jeune surdoué des arts martiaux de ce village décide d'aller récupérer cette tête lui même afin que le village ne subissent aucune malédiction.
Et bien sûr tout est prétexte à combat. Le héros va se retrouver avec deux drôles de compères une fois arrivé à la ville : un arnaqueur et sa complice...qui ont évidement beaucoup d'ennuis avec les tripos du coin !!
Entre les assaillants de ses deux boulets et sa course contre la mafia locale qui détient la tête de statue qu'il recherche le héros aura fort à faire...et beaucoup de combats à mener pour la plus grande joie de nos yeux ébahis !!
Les combats sont violents et magnifiquement corrégraphiés n'en déplaise aux auto-proclamés puristes en arts-martiaux qui se permettent des critiques déplacées de ce film. Sûrement des jaloux frustrés de ne pas être à la hauteur de l'acteur principal et de ses ennemis.
Les combats et les cascades vous offriront un spectacle à la hauteur, croyez-moi !
Le film rivalise avec les meilleurs Jackie Chan, Jet Li et Bruce Lee pour la qualité des combats. D'autant plus que la réalisation nous montre les combattants à leur avantage.
Si parfois on trouve un peu lourd le fait de revoir certaines séquences sous différents angles on ne peut tout de même s'empêcher de trouver l'idée finalement ingénieuse. En effet de cette manière le réalisateur nous dit : "regardez bien ça,
y'a presque pas d'truquage" ; et on est bien forcés de constater qu'effectivement on est loin, très loin des câbles ou autres effets numériques de plus en plus utilisés dans les films d'actions.
Après un très décevant "Le Talisman" ou un très moyen "Le Médaillon" nul doute que Ong-Bak saura ravir les fans de sensations fortes et de beaux combats.
Le film sera distribué en France (merci Europa) et une bande-annonce est diffusée devant le moyen Les Rivières Pourpres 2. Cette bande-annonce a été mon seul rayon de soleil à cette scéance tellement j'ai été déçu par Les Rivières Pourpres 2.
Rendez-vous le 07/04/04 dans vos salles de cinéma pour du grand spectacle.
En attendant vous pouvez toujours allez vous amuser sur le site officiel du film (pour sa sortie française) : http://www.ongbak-lefilm.com/
23 février 2004
par
Azaïr
Un renouveau (tant attendu) du film de baston !!!
Scénario minimal au service des seules prouesses de son acteur principal.
Il faut dire, que je n'ai eu l'occasion de ne voir que la version européenne, distribuée par Besson, c'est-à-dire la version écourtée de 6 minutes (censure de moments de pure comédie) et remixée par le poulain d'Europacorp, CutKiller (avant de voir atterrir dans les bacs la BO donc traffiquée du film + une BO de chansons "inspirées" par les films featuring le groupe Tragedy et autres prdouits M6 ou Besson...). Méthodes mafieuses à la Miramax par Besson ? Lui, qui a le mérite de poursuivre la création de son propre royaume, perd malheureusement en fraîcheur et indépendance de ses premiers jours, en calquant les méthodes américaines de Joël Silver et autres Harvey Weinstein...D'autant plus terrible, qu'il aurait fait signer apparemment un contrat de 4 films à Tony Jaar...et c'est là, que le bât blesse...car si "Ong Bak" n'a rien d'exceptionnel, il donne surtout espoir de voir naître FINALEMENT un autre grand artiste martial, peut-être pas de la veine d'un Bruce Lee, mais de la trempe d'un Jackie Chan ou Jet Li...De voir un acteur se forger une nouvelle personnalité et d'arriver à produire une nouvelle série de films réellement majeurs pour le cinéma d'action / d'art martial tellement moribond depuis quelques années.
Or, le "hype" créé autour d'"Ong Bak" et particulièrement la récuperation d'un Besson de ce filon laisse craindre le pire pour l'avenir. Que le talent d'un Tony Jaar soit tué dans l'oeuf par le phénomène de consommation, par la machine à fric de producteurs epu soucieux de création. Quelle tristesse que de ne voir jouer Jaar dans un éventuel "Transporter 2", voire "Danni the Dog 2"....AAAAAAAAAAARGH !!!
Dans "Ong Bak", suel les capacités physiques de son acteur sont exploitées; je ne me permettrai pas encore de juger ses talents d'acteur en vue du peu d'exigences de son rôle aussi mince qu'une feuille OCB, et j'attribuerai les rôles des side-kick plus ou moins drôles par le seul souci de son réalisateur à viser un marché international. Soit. L'ensemble ne casse pas des briques, mais il faut être assez hônnete pour avouer les scènes de combat d'une beauté et d'une rage exemplaire et d'avouer qu'elles sont assez diversifiées (poursuite à pied / en voiture; combats d'homme à homme / en groupe) pour constituer un divertissement très intéressant. C'est bien simple : pour moi, "Ong Bak" consitue un renouveau du film de baston, ayant repoussé de nouvelles limites dans la présentation de combats et mis un point d'honneur à reveler les véritables prouesses physiques nécessaires pour captiver le spectateur de nos jours.
J'attends de voir la suite : aussi bein à voir les conséquences de ce très grand film sur les productions en général à venir, comme de voir l'évolution de Tony Jaar !!!
Tu vas mourir si statue
Le scénario ? Connais pas ce mot-là, moi...
En ces temps de pénurie de baston non-câblée, OB est un film qui fait du bien.
Mais hors-contexte, rendons -nous à l'évidence : c'est moyen.
Jaa court vite, saute haut et balance de bons kicks
Mais il n'a pas d'adversaires. C'est ça, le hic
Il balance sans arrêt les mêmes mouvements
Au bout de 3 combats, c'est ch...
Au fil des combats, aucune montée en puissance
Donc, dans le climax, point de jouissance
Les gars, corrigez-moi ces défauts !
Que Tom Yum Goong soit un film de baston comme il faut...
le premier film caracéristique d'une nouvelle génération d'acteur-cascadeurs
le message de ce film est clair à mes yeux: "merci à tous ces acteurs formidables et ces cascadeurs horpairs qui nous ont fait réver (ong bak est plein de référence à jackie chan, surement en hommage) et grace a vous nous voici maintenant, la nouvelle génération, se servant de votre enseignement et portant une évolution nouvelle à votre folie contagieuse ; nous travailleront dur pour mettre en valeur les corps sans artifices..."
en effet la première scène de ong bak est un renouveau de la première scène de dragon lord (la fameuse tour) avec des chutes de 5/6 metres tournées en un seul plan et d'une brutalité impressionnante.
les scènes d'actions sont superbes, l'acteur principal est charismathique a souhait et ses jambes sont d'une puissance redoutable (remarquez il saute sa propre hauteur avec une facilité déconcertante). il est réèllement la révélation de notre génération. ici les coups sont pour la plupart portés, meme et surtout les coups de coudes et de genoux. c'est ici qu'est la vrai avancé en matière d'action et de technique de cascade de ong bak...
le film devient très violent sur la fin mais ne s'interdit jamais deux trois notes d'humour absolument excellentes.
espéront que ce film ralumera la meche qui commenca à se consumer lors des années 80 à hk et fera tout exploser sur son passage.
jackie---samo---yuen---panom...
Faut pas chatouiller Tony.
Bon c’est vrai que ce film (version Besson) est très bizarre. Car on sent vraiment dans sa réalisation une influence venu d’Europe (Besson) et des USA. Mais heuresement le réalisateur est Thaïlandais, donc il reste une impression visuelle d'une étonnante réalité (d’ailleurs la plupart des coups sont réellement portés). Pour le scénar et les angles de caméra on attendra le deuxième film de Tony.
Sinon je ne parlerai pas du scénario de ce film qui n’a aucun intérêt car ce n’est pas Tony Montana qu’on a été voir au cinéma, c’est Tony Jaa. C’est un film de baston. Alors je ne vois pas pourquoi faudrait se prendre la tête avec un scénar tortueux (qui ne ferait que retarder les scènes de bastons) avec des plans de caméra innovant, des effets spéciaux à la Matrix et un jeu d’acteur digne des tragédies Shakespeariennes.
Ici c’est un film fait maison dont on parle. On veut de la baston, comme on n’en voit plus depuis un moment. (Désolé Jet mais si tu veut arriver à la cheville de Tony il va falloir couper tes câbles et résilier ton contrat d’assurance.)
De plus il a la qualité de nous montrer du Muay-Thaï pour la 1ère fois au cinéma. Chose pas si facile que ça à mettre en scène.
En tout cas je trouve que le 1er combat du film est gonflé, on attend au moins 30 minutes pour le voir, et il dure qu’une demi seconde, le temps d’un gros coups de pied de barbare dans la gueule d’un type sortis tout droit du bar du coin. Ensuite comme de par hasard il ne casse la gueule qu’a des américains prétentieux et stupide (quel plaisirs !!!).
Au faite spéciale dédicace a l’un des combattants, vous savez le mec avec la coiffure à la Jackson Five qui a un jeu de jambe à faire pâlir les danseurs de hip hop.
Parce que faire un saut en grand écart avec réception sur les testicules, fallait oser. Donc pour tout ceux qui disent que les acteurs du film sont mauvais, je leur dit trouver moi un acteur qui s’implique autant dans son personnages que cet illustre inconnus. Personnellement je n’aurai pas sacrifié ma future progéniture pour ce rôle.
Mois qui ne suit pas un fan de bastons (c’est ma copine qui m’a poussé a allé voir le film) j’ai adoré Ong-Bak. Personnellemnt quand je suis sortis de la salle de cinéma, je me suis dis mais c'est quoi ce film de fou?
Alors pourquoi bouder son plaisir ?
Et SVP Tony, ne t’en vas pas de suite faire de la soupe au lard chez nos chers amis d’Hollywood. Je sais que dans la vie il faut manger, mais reste encore un peu l’histoire de nous faire quelque film made in Asie comme Ong-bak.
P.S : je ne savais pas qu’en Thaïlande, les Tuk-Tuk étaient équipés du moteur de la 206 WRC.
Sans oublier que je suis d'accord avec Chronofixer, le générique de fin est une vraie
tragédie. "J'reste ghetto" pour un film ou on voit un paysan fracasser les mecs du ghetto de Bangkok. Là, il fallait oser!
super film d'action/combat/comédie
le niveau martial est exceptionnel, les cascedes démentes, Tony JAA a des qualités physiques indéniables. bien sûr le scénar est assez limité , ce qui est normal pour ce style, mais la touche thailandaise est bien présente et rend le film très agréable à voir. l'humour est omniprésent mais mieux rendu dans la version thai.
la version française évite la catastrophe, les doublages sont corrects, le côté hip hop/rnb ne dérange pas trop sauf le générique de fin qui casse tout (il ne manque plus que "sponsorisé par Skyrock"), on lui préférera tout de même la version originale
excellent spectacle, divertissement assuré
Prout un point c'est tout!
Des clichés en veux-tu en voila, une réalisation digne d'une production Besson (c'est-à-dire plate et sans énergie), des acteurs tout pourris, bref, un grand film vous l'aurez compris. Reste le Mouais thaï, discipline sportive assez impressionante mais qui méritait mieux que ce déluge d'ineptie, de combats mous, d'acteurs qui sur-jouent (ou sous-jouent c'est selon) et d'épate visuelle bidon.
Impressionant !
Tout d'abord, bonjour à tout le monde (je viens tout juste de découvrir ce site).
J'ai vu hier soir Ong Bak avec comme invité....Luc Besson !
Le film en lui même est bien, malgré une certaine lacune en matière de scénario qui, il faut l'avouer, et vraiment déconcertant de simplicité....
Mais la visite surprise de l'acteur principal, Tony Jaa à la fin de la représentation fut une véritable merveille ! Il nous a fait plusieurs démonstrations de Muay Thaï très impressionantes et a même signé des autographes à la fin.
En bref, c'est un film qui vaut le coup d'être vu, même si je l'avoue, je n'y serais pas allée sans la présence de Luc Besson....
In your face!!!
Simple mais diablement efficace,le muay thaï comme vous ne l'avez jamais vu, dans sa forme la plus brute.Combustion spontané de rétiné garantie. L'autre bonne idée vient de l'ajout d'un ressort comique en la personne d'un membre de la famille du héro, un brin arnaqueur, un chouîa looser mais qui propose un contrepoids efficace aux scènes d'action pure.Un conseil quand même, évitez de cracher sur la tong d'un thaîlandais car il est fort probable que votre dentition connaise une éradication totale et définitive dans les secondes qui suiveront!!
Film d'action sympa
J'ai bien aimé ce film. Les scènes d'action sont sympas, Tony Jaa se bat avec une grande classe et est vraiment beau il faut le dire.
Passage préféré: dans la grotte avec le bouddha géant.
Si vous cherchez un film vous vous êtes trompé d'adresse
Heureusement qu'il y a quelques bonnes baston et quelques trucs tellement énormes que c'en est même plus con, mais cool (genre un tuk-tuk qui fait un double front-flip).
Parce que Dieu que ça peu être niais ce genre de film où le bon samaritain (il tue même pas les gens ! on se croirait dans Tintin) va défendre la veuve et l'orphelin contre des méchants mafieux sans scrupules qui violent le patrimoine nationnal pour se faire de l'argent et des méchants dealers qui vendent de la drogue (sans blague). Tout ça prétexte à des séances de parcours yamakasi, des poursuites en tricycle et des combats contre des sales métèques d'étrangers qui sont pas fair-play (il y aurait d'ailleurs à dire sur le patriotisme du film, ainsi que sur ses bonnes vieilles valeur de sacrifice et autres trucs particulièrement agaçants).
A la rigueur, en fermant les yeux sur les portions de scénar sans intérêt, ça fait une bonne démo de cascade.
Une Bombe Thaïlandaise!
Bien que limite film de série B, ce film s'en sort avec les honneurs. Il a créé la surprise lors de la Clôture du Festival du Film International à Bangkok le 21 Janvier 2003.
Ce film qui a demandé près de 4 ans de preparation au Jeune Phanom Yeerum et où près de 100 mouvements de l'ancienne Boxe Thaï (Muay Thaï) ont été recréés et dont certains n'ont jamais été montré à l'écran.
Ce film pourrait être comparé au production de Hong Kong des années 70-80 qui fit le succès des films de Jackie Chan et de Jet Li.
un film comme on en attendait depuis si longtemps et qui nous confirme que la relève de Jackie Chan et Jet Li est assurée :)
En attendant sa sortie DVD prévue courant Mai, vous pouvez télécharger le making of et de extraits sur le site internet : http://www.generation-video.fr.st
Site officiel de Ong-Bak: http://www.ongbak.com
DANS TA GUEULE !!!!!!!!!!!!!!!!! YAAAAAAAALLLLLLLLLAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!
Alors voilà, il parait que ce film fait du bien parce qu'il remet en place le cinéma US qui "parasite" les combats en les truffant de câbles (pourtant cette même mémère critique encense des films comme Hero, Il Etait Une Fois En Chine,..... cherchez l'erreur -non, je n'insinue pas qu'elle cache son anti-américanisme derrière un pseudo sens de la réflexion digne d'une fougère bourée à la vodka-).
Bon bref, dans ce film l'histoire est (un peu) bidon (en gros, des malfrats volent la tête d'un Ong-Bak -un bouddha- protecteur du village qui envoie son jeune prodige de Muay Thaï la récuperer tout en marravant les malotrus).
En général, on ne va pas voir un film de kung fu (ou d'arts martiaux) pour la qualité de son scénario, ses dialogues ciselés, ... (sauf pour la Il Etait Une Fois En Chine I et II d'une extrême richesse et avec un sous-texte politique omniprésent) mais bel et bien pour le cascadeur qui va nous retourner les mirettes par sa maîtrise, sa gestuelle, sa classe, son charisme. A ce titre, c'est gagné haut la main, Phanom Yeerum en impose, non seulement il a la classe et le charisme mais il est complètement siphoné niveau cascades (cf. la poursuite dans les rues étroites de Bangkok et les moultes pirouettes pour éviter les poursuivants). Et ça, Prachya Pinkaew l'a bien compris en évitant de l'embourber dans des dialogues (il parle autant que Ryu dans Sympathy For Mr Vengeance !) et essayer d'en faire unsous Jet Li, il mise tout sur le physique. Donc, c'est bel et bien un cascadeur et non un acteur. CQFD.
Aussi, Pinkaew met en scènes les combats comme un jeu vidéo. D'abord par les lieux (une grotte, un bar clandestin avec une foule qui entoure les combattants) mais aussi par la répétition d'un même scène sous un autre point de vue (l'air de dire "t'as vu comment j't'ai latté avec mon perso ?!"). Mais il parait qu'il sont plus nombreux dans la version originale...
Cependant, le scénar' prend quand même le temps de s'ancrer dans une triste réalité qui est celle du trafic d'oeuvres archéologiques qui a lieu en Thaïlande. Bien sûr, il ne s'alanguit pas pendant des plombes mais laisse entr'ouverte la porte à un futur polar sur ce thème (sait-on jamais ?).
Bref, bref, c'est un authentique film de baston sec et violent, et ça c'est bon ! Un autre ! Un autre !!
PS : petits coups de gueule contre Europa Corp. qui distribue le film :
1) Eviter de ne proposer QUE des versions doublées (parce que pour les puristes c'est atroce -même si ça compte pas des masses)
2) Eviter de remodeler la bande-son en foutant du rap parce que c'est grotesque (le réal' ne faisant pas Ghost Dog ou Kill Bill, il a fait exprès de choisir une bande-son qui colle mieux)
3) Eviter de couper des scènes qui nuisent à la cohérence (saviez-vous que la fille qui meurt d'une overdose est la soeur de Muay Lek ?)
Nul
Ong-Bak, c'est 1h45 d'action avec un scénario monstrueux que certains films américains n'envient même pas (c'est pour dire).
Pour résumer, un voleur dérobe une tête de bouddha dans le village du héros et ce dernier n'est pas content du tout.
Parti à la recherche de la tête, le héros, qui avait pourtant promis a son village de ne pas se battre pour de l'argent, se retrouve obligé de taper des méchants pour en gagner (*sigh*).
J'arrête de critiquer le scénario car cela peut prendre plusieurs pages, parlons ensuite de la réalisation, autre point faible du film avec les différentes interprétations.
Le réalisateur filme un récit mou sans jamais vraiment donner l'air de maîtriser ce qu'il filme, à part en donnant dans la surenchère de ralentis inutiles, voulant rendre son produit le plus impressionnant et le plus commercial possible de ce fait.
Tony Jaa est quant à lui un formidable artiste martial (si si) mais il aurait certainement besoin de cours pour devenir un vrai acteur, tout comme le reste du casting d'ailleurs - pas d'émotion, pas d'identification avec les protagonistes possible dans ce Ong-Bak.
Bref, c'est nul, mais il paraît que certains aiment ça.
Fuckin' movie in your face !
Un scénario ? Ben forcément avec ce genre de film faut pas s'attendre à atteindre des sommets.
Le concept est simple : on prend un acteur aux facultés physiques hors normes, cascadeur, gymnaste, boxeur, athlète, marathonien, ... un sportif en quelque sorte, et on le fait avancer tout droit en faisant exploser tout ce qui tente de se mettre en travers de sa route... ça fait très jeu vidéo, jeu de baston et ç'est plutôt sophistiqué dans ce domaine, pas de câbles, que du vrai fuckin'fist dans ta face, et tout ça avec un peu d'humour. Bon, c'est clair le jeune réalisateur cherche à taper dans l'épate, attends, refaire trois fois le plan sous autant d'angles différents avec ralentis et accélérés, ça cherche quand même à en montrer le maximum... et alors ? on sait à quoi s'attendre non ?
Alors je crois qu'à l'instar d'un certain Versus, on va avoir droit à autant de 0 que de 5, ce qui coule de source. devant ce genre de produit on a le choix entre détester le manque de consistance dans l'histoire ou adorer la surdose de fuckin' fist in your face...
mais c quoi ca??????? réponse: du jamais vu
c tout simplement hallucinant ce film est a classer parmi "les claques visuels" . le taux d'adrelanine monte en puissance dans ce film "hors normes" qui monte en puissance minutes par minutes .il y a pas de sous titres mais ca c'est vraiment pas grave .il y a une heure d'action non stop a vous coupez le souffle. pas hésiter achetez ce film, c'est une bombe!!!!!!!!!!
Un film bourrin, très bourrin
Ok la scène de poursuite à pied est ahurissante, même si les obstacles sont trop apparents, les scènes de combats sont impressionantes, même si la chorégraphie est lassante, mais le scénario est très mauvais et les acteurs sont trop nuls... A voir pour l'action uniquement, comme on regarde un combat de catch...
Toi l'homme d'action.
Toi l'homme d'action, t'es pas une lopette, on te l'as déjà fait le coup du renouveau du genre. Les hommes, les vrais, tu sais ce que c'est. La baston, on fait pas semblant avec, on te l'a fait pas à toi, tu sais de quoi tu parles. Alors toi l'homme d'action qui aime les films d'actions avec des coup de poing des coup des pieds qui vont très vite et très fort, qui tapent là où il faut et comme il faut, va voir Ong Bak. Toi l'homme d'action dont les histoires c'est pas ton truc, toi qu'est venu pour du genou dans la tronche et si possible avec de la classe, va voir Ong Bak, c'est pour toi. Un petit jeune plus rapide et souple que l'éclair, se ruant à vive allure sur ses adversaires avec une dextérité inoui, c'est lui ton homme. Lui qui dégomme sans sourciller, l'athlète de haut niveau, le super sportif qui en fera découdre à plus d'un Jet Li et d'un Jackie Chan. Lui le nouveau rival Thai qui part retrouver la tête de Bouddha à la noix (Ong Bak) qu'un vil scélérat cupide à voler à son modeste mais très juste village. Mais méfie toi, toi l'homme d'action, car il se pourrait bien que derrière tout ça il y est du sens ! Oui oui, le méchant cupide et sans coeur qui pille tous les symboles et les valeurs de la Thailande, qui n'hésite pas à prostituer quelques jeunes innocentes, combattant le valeureux chevalier au coeur pur des grandes valeures locales, il se pourrait bien qu'il nous dise en sourdine que derrière le grand film d'action il y est un film politique ! Mazette, du sens !
Mais n'allons pas si vite ! Toi l'homme d'action, n'ai pas peur, tout ça n'est pas très important, et ne gâchera pas les deux trois coup de latte bien placés, quelques pirouettes bien sentis, et surtout la vitesse de propulsion hallucinante de notre grand sportif. Ong Bak c'est du sport, violent, qui va vite et fait mal entre une ou deux cascades filmés proprement mais sans style. De toute façon, toi l'homme d'action, tu t'en fous de comment c'est filmer non ? T'es venu là pour l'exploit et le beau geste ? Alors tu seras pas déçu. Ong Bak, ça fait mal.
Impressionnant
J'ai été cloué sur place lorsque j'ai vu ce film, cet homme est tout simplement un extra-terrestre, il maitrise parfaitement son art, quel champion!
Peu importe si le scénario n'est pas crédible, l'excellence des combats et les qualités physiques surhumaines de tony Jaa fait oublier le reste.
Quand a ceux qui disputent à savoir s'il est aussi fort que bruce lee, je crois qu'il n'y à pas photos, tony jaa est largement supérieur à tous les niveaux (vitesse, puissance, violence des coups, souplesse), je sais que c'est dur à admettre quand on est fan (je suis moi même fan de bruce lee), mais la vérité crève l'écran, tony jaa est le plus grand artiste martial jamais vu à l'écran.
Bienvenue dans les années 00
L'aspect politique d'Ong Bak dont m'avait parlé Jérome avant que je ne vois le film au cinéma me paraissait à juste titre quelque peu artificiel, juste prétexte d'une intrigue (comme Drunken Master 2 par exemple); mais ces glissements sur des terrains hors contexte sont somme toute intéressants dans leur superficialité. Ong Bak, dans toute son innocence effleure ce que sont ces années 00 et brasse grossièrement dans le vide (ce n'est évidemment pas une critique) tous ses problèmes, perte de l'identité culturelle, mondialisation, aliènation urbaine etc. en même temps qu'il affirme son esthétisme "fast and furious", quête de la performance, soulignement (real tv) du véridique, stylisation à l'extrême de la violence.
Cet esthétisme de la violence, cette grossièreté du propos nous ramène ainsi aux années 80 dont les spectres criblent Ong Bak (à voir les ralentis qui rappellent l'age d'or du trio Chan Hung Biao, mais aussi des films de Van Damme par exemple Full Contact, ou encore l'hypertrophie des corps) à ceci près qu'une chose a changé dans le rapport de tension entre le sentiment de puissance et la résistance vaincue; l'état accompagnant l'effet, projeté comme cause n'apparait plus comme cause dans les reprises des performances de Tony Ja, de même que la visualisation des points d'impact révèle l'effet avant son départ, le dénaturant. Le point de départ du mouvement n'est plus déterminé par l'extérieur, plus causé; il nait d'impulsions et des centres nerveux à travers lesquels la volonté seule désormais se propage, comme si son acteur se dirigeait sciemment vers les obstacles. Dans cette logique contemporaine d'exhibition qui désamorce l'interprétation causale, le mouvement n'est plus une cause, le mouvement devient un mot.
Une bourrasque d'air frais dans le cinéma d'action contemporain!
Avant toutes choses le remontage de Besson pour la version Européenne vaut vraiment le coup! Le film a plus de pêche, les musiques ajoutées et la bande son reboostée redonnent du rythme à pas mal de scènes.
Quand au film en lui même, le scénar est tout ce qu'il y a de plus basique voir carrément crétin mais l'ensemble est tellement frénétique et jouissif qu'on n'a qu'une seule envie après l'avoir vu : Le revoir!!!
"Bruce Lee thaï" ?
Et bien oui, le film ne déroge pas à son genre : Arts martiaux. Ce qui veut dire avec les défauts du genre et ses avantages qui fait de lui un bon film appartenant à cette classe. On peut tout de même lui accorder quelques inovations au niveau des combats (Muai thaï), cependant le scénario n'est pas vraiment transcendant... Bref, il faut aller voir ce film pour se divertir et prendre plein les yeux de baston made in thaïlande !
Thaï la route gamin!
Voltiges impressionantes, cabrioles incessantes, on s'ennuie peu pendant Ong-Bak. Certes le scénario est tiré par les cheveux, mais bon, pour ce genre on ne fait pas la fine bouche.
Les acteurs ne sont pas trop mauvais, mention spéciale pour le méchant (qui ne quitte jamais son fauteuil roulant).
Malheureusement, le film n'est pas assez nerveux à mon sens, comparé à un bon Jackie Chan ou Samo Hung urbain.
A voir tout de même.
pas de quoi en faire tout ce rafut
de beaux combats...c'est tout
film détente ...
Vous cherchez un film d'action, un peu violent, mais de détente ?
N'allez pas plus loin, Ong-Bak répondra à votre demande.
La tête de Ong-Bak, le Bouddha du village de Ting (le héro, ndlr), a été volée. Ting, le bouseux, est volontaire pour aller à la Grande Ville afin de retrouver le voleur et la tête.
Mais voila que Ting se retrouve dans des combats de Free-Fight contre son gré (le pauvre, ndlr) ...
Suite à cela, s'en suit des scènes de combat stupéfiantes, il faut l'avouer, une course poursuite dans les rue de Bagkok impressionnante, mais un poil longue, avec un acteur maitrisant largement plus les prouesses physiques (combat, agilité, acrobatie, ...) que le jeu d'acteur ...
Dans ce style de film, je continue à préférer un Bruce Lee, certe plus vieillot, certe les combats sont moins travaillés, ... mais ... bon ...c'est peut être aussi un "revival" de ma jeunesse qui prend le dessus ;-)
TIENS ,VOILA DU BOURRIN !!!
Ong Bak c'est un peu le retour des films de castagne secs et violents produits à la chaine durant les années 80 (je pense en particulier aux production D and B): le scénario est simple ,plat (voire idiot...) ,sans surprise ,sans originalité. La mise en scène est simple ,carrée ,sans fioritures (à la limite du "télévisuel")...Rien d' extraordinaire la dedans vous me direz ? Et pourtant si ,ce film fonctionne rien que le plaisir bourrin de voir une suite de castagnes titanesques ,violentes, effectuées quasiment sans trucages (spfx ,câbles etc...)...Rien que le plaisir bourrin de voir un véritable monstre (Tony Ja) effectuer des "trucs" impensables devant la caméra et de se dire qu' il ne pourra pas faire mieux avant de constater que le combat suivant est encore plus puissant !
Ong bak ne se voit pas comme n' importe quel autre film :Ici pas de scénario ,une mise en scène on ne peut plus fonctionelle ,des acteurs pas trop concernés ,juste de la baston...que de la baston...toujours de la baston...mais quelle baston !!!
Un film adressé au bourrin qui someille au fond de chaque homme.
Avec çe film tony Jaa Fait une entrée fracassante dans le monde des films d'art martiaux un film explosif avec des combats et des cascades très spectaculaire.
Jouissif mais bien creux.
C'est spectaculaire et à la fois simplet,trop de oui...mais dans ce film.
La claque de l'année !
Un film vaut vraiment le détour (même sans sous-titre) !
Ca fait longtemps que je n'ai pas trouvé un film aussi jouissif dans les scènes d'action (le dernier en date était Shaolin Soccer) !
L'histoire est certe simple, mais bien cohérente. Pour une fois, le héros ne cherche pas vengeance, ni ne doit arrêter un criminel, mais doit retrouver la tête du bouddha de son village, sinon cela attirerait le malheur sur le village !
La mise en scène plutôt classique permet de profiter un maximum sur les combats qui sont jouissif !
Le héros est calme mais possède une "puissance sauvage" lorsqu'il combat, il fait penser à un félin ! Il porte des coups qu'on voit très rarement porté à l'écran !!
Et les cascades sont pour la plupart bluffantes !!
A voir au plus vite ! (même si le film sortira en 2004 par l'intermédiaire de Europa)
PS : un des bonus de Ong Bak concerne Hollywood mais surtout Luc Besson !
Bourrinland
Malgré un scénario très mal fagoté avec de mauvais acteurs,
Ong Bak reste tout de même jouissif grâce aux séquences de combats absolument dantesques. On a vraiment mal pour les cascadeurs. Tony Jaa est vraiment impressionant comme combattant.
une réussite
Un bon film ; le scénario plutôt simpliste, voire inexistant, tient en une seule ligne . Mais le tout est rattrapé par une mise en scène énergique, une histoire simple et touchante, des acteurs bons et Panom Yeerum dont le charisme et l'animalité féline font de ce dernier LA nouvelle star des films d'action .