Premier volet de la trilogie que le réalisateur consacre à la solitude urbaine.
Portraits croisés de plusieurs personnages qui peinent à rester à la surface dans une ville impitoyable qui les broie.
Ils sont quatre, ne se connaissent pas mais vont se croiser dans les méandres de la capitale.
Il y a tout d’abord Ji-Won qui tient un petit bureau de tabac et donc le passe-temps favori est de prendre à leur insu les passants en photo.
Il y a la pianiste Sara, fraîchement débarquée de Slovaquie, et enfin Etoo et Ayo, deux Africains aux abois qui gagnent leur vie par divers trafics. Chacun cherche sa place en vain. Jeon Kyu-hwan les filme avec sa caméra introspective à laquelle aucun soupir n’échappe. (BM 2011).