Avec simplement deux longs métrages à son compteur, (You Shoot I Shoot and Men Suddenly in Black), Edmond Pang Ho Cheung est l'un des réalisateurs les plus en vue à Hong-Kong. François a eu l'occasion de le rencontrer pour une interview fort amusante sur sa carrière et ses films. |
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Francois: Première question, pourriez vous vous présenter et nous dire ce que vous avez fait avant You Shoot I Shoot? |
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Edmond: C'est une longue histoire (sourire)… Quand j'étais en 4ème je voulais déjà être un réalisateur, donc je me suis inscrit dans un cours pour devenir scénariste. J'ai connu un tuteur qui était un scénariste Hong-Kongais (Lam Tsiu-Wing). Après le lycée, je suis allé étudier dans une université Taïwanèse pendant 6 mois pour devenir réalisateur et après je n'avais plus envie d'étudier. Je suis donc revenu à Hong Kong, j'ai été scénariste pour une chaîne de télévision et en même temps j'étais sur scène, je faisais l'émission ""Guest Show". Le présentateur de cette émission était le comédien et monteur David Wu qui est allé à Hollywood depuis. Donc j'étais scénariste dans son émission Guest Show, et ensuite sur scène également. Au bout de 2 ans à la télévision, j'avais alors 22 ans, j'ai quitté la télé et je suis allé travailler à la radio comme coopérateur. J'y ai écris un court métrage appelé "Out of the blue", il a été réalisé par Jane Lam. Ensuite, je suis allé travailler dans les médias, les magazines et les journaux, et également sur la télévision câblée. En 1997, j'ai écris mon premier long métrage, qui s'appelait Fulltime Killer. |
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F: Que pensez-vous du film ? |
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E: J'aime bien le film mais
je pense pas qu'on puisse le comparer au livre, c'est très
différent au niveau contenu. Quand vous adaptez un livre
au cinéma, il faut faire des coupes parce que le film ne
fera que 90 minutes. Donc ils sont assez différents mais
j'aime le film et ceux de Johnnie To. |
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F: A propos de votre premier film, "You Shoot, I Shoot". Comment avez-vous eu cette idée du réalisateur qui suit un assasin pendant son "travail" ? | ||||
E: When I finished my first book, Fulltime Killer, Johnnie To bought the rights to shoot the movie. Then I wanted to be a director too, so I sold myself to another film company. But they always said, "Fulltime Killer is a very famous book. If you can write another killer story, you can be a director. But I don't want to repeat myself. So I didn't want to write a very serious killer movie. Maybe same as a killer movie, but changing the tone of the movie to become a black comedy. And I wanted to talk about myself, someone who really wants so much to become a director. I thought that a killer and a guy who wants to become a director can match in one story. So I made up You Shoot I Shoot. E: Quand j'ai fini mon premier livre, "Fulltime Killer", Johnnie To a acheté les droits pour en faire un film. Ensuite, je voulais être metteur en scène alors j'ai proposé mes services à une autre boîte de production. Mais ils m'ont dit "FullTime Killer est un livre très populaire, si tu peux écrire une autre histoire avec un assassin alors tu peux être réalisateur", mais je voulais pas me répéter. Peut-être faire un film avec un assassin mais en changeant le ton du film pour en faire une comédie noire. Et puis je voulais aussi parler de moi même, de quelqu'un qui voulait absolument devenir réalisateur. Je pensais que les deux types de personnages pouvaient coexister dans un même film. Voilà comment est né"You Shoot, I Shoot". |
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F: Alors le personnage interprété par Cheung Tat-Ming dans le film, c'est vous ? |
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E: Bien sûr! Vous vous souvenez dans le film, il y a une scène où Cheung Tat-Ming va voir le producteur pour lui demander de l'argent. Alors on lui donne des drogues pour qu'il y aille les vendre dans la rue et se faire un peu d'argent. C'est mon histoire ! Quand j'avais 22 ans, j'ai écrit un scénario pour une boîte et ils m'ont pas payé. Alors je suis parti voir le producteur et je lui ai dit "J'ai besoin d'argent, pouvez-vous me payer ?". Il m'a alors donné de la drogue en me disant "On n'a pas d'argent, mais on n'a de la drogue, tu peux la vendre et récupérer de l'argent". C'est une histoire vraie, c'est complètement dingue. (Rires) |
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F: Etait-ce difficile de réunir un casting et un budget pour "You Shoot, I Shoot" ? | ||||
E: Très difficile. Parce que personne ne veut d'un nouveau réalisateur. J'ai essayé plusieurs boîte de productions, quasiment toutes les boîtes de Hong Kong. Golden Harvest a été la seule à avoir accepté. Au départ, ils ne voulaient que m'acheter le scénario, il était pas question que je le réalise. Mais on a beaucoup discuté, et puis Golden Harvest avait une nouvelle CEO à ce moment là qui était Vincent Kok, vous savez, qui avait déja joué dans plusieurs films de Stephen Chow. Et c'est aussi un amià moi, on travaillait ensemble à la radio. Il a lu mon scénario et m'a donné la chance d'être réalisateur. Mais j'avais un autre problème car je ne travaillais pas dans l'industrie du film. Vincent m'a alors demandé si je connaissais des acteurs connus à Hong Kong, et j'en connaissais aucun. Si tu ne connais pas des stars, est-ce que tu arrives à négocier une baisse des salaires pour qu'on joue dans ton film? Si tu n'y arrives pas, dans ce cas là, c'est difficile pour la compagnie d'investir pour tourner ton film. J'ai donc commencé à me demander si je connaissais des amis stars.Comme j'avais connu Vincent Kok à la radio, j'essayais de me souvenir qui travaillait à la radio avec moi à l'époque et qui faisait du cinéma aussi. Ces deux personnes là étaient Cheung Tat-Ming et Eric Kot Man-Fai. Alors je les ai embauché pour mon film et on a pu le tourner. |
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F: Après, vous avez été nominé au Hk Awards pour le meilleur scénario. Cela a-t-il changé votre carrière? | ||||
E: Bien sûr. You Shoot I Shoot a changé ma carrière. Il m'a empêché de faire un autre film pendant un an! Parce que tous les producteurs à Hong Kong pensaient que j'étais un réalisateur confirmé. (Rires). Et le film a eu un bon résultat au box-office local, tout le monde disait : "Ooh, c'est un réalisteur très confirmé !".(Rires). Je pense que c'est quand même un bon début pour ma carrière. J'ai enfin réussi à réaliser mon premier film ce qui montre au public que j'ai les compétences pour diriger un long métrage.
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F: Maintenant passons à votre film suivant, Men Suddenly in Black ... | ||||
E: Vous l'avez vu ? |
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F: Oui bien sûr, c'est vraiment hilarant et très bien fait. | ||||
E: Merci beaucoup (sourire) |
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F: Après le succès de votre premier film, était-ce plus facile de réunir un casting et un budget ? | ||||
E: C'était plus facile, mais en même temps difficile car le budget était beaucoup plus conséquent. Pour You Shoot, I Shoot, j'ai eu un budget de 4 millions de HK$, je n'avais pas trop de pression, et la compagnie n'attendait pas grand chose du film. Cette fois, le film a coûté plus de 10 millions HK$, donc la compagnie attendait beaucoup plus du film. Et elle intervenait beaucoup sur le film. Donc même si cette fois il était plus facile de trouver des fonds et des acteurs, en même temps j'avais plus de pression. |
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F: L'idée principale du film n'est pas réellement nouvelle, des hommes qui cherchent à tromper leurs femmes, ce n'est pas nouveau. Mais mettre ce sujet dans un film plutôt tourné vers le polar comme Ocean Eleven, c'est vraiment intéressant. Comment avez vous eu cette idée ? | ||||
E: J'ai toujours pensé que je pourrais être un bon réalisateur de films d'action ou de gangster. Mais les producteurs pensaient que j'étais parfait pour une comédie. Je voulais leur dire que je ne voulais pas tourner seulement des comédies. Alors comme ils m'ont demandé de tourner une comédie, je l'ai tournée comme un film d'action (rires). C'est une idée folle. Mon scénariste et moi même, on regarde toujours beaucoup de films, y compris des films d'action. Alors je lui ai dit "Si j'avais le budget, j'aimerais tourner un film comme "Heat" de Michael Mann. J'adore ce film et le genre auquel il appartient. Alors j'en ai parlé à la boîte, mais ils m'ont répondu en disant "Tu n'as pas besoin de faire des films sérieux, tu n'as qu'a faire une comédie" Mais je ne voulais pas faire une comédie de plus pour que le public me prenne uniquement pour un réalisateur de comédie. Tout comme avec Fulltime Killer, je ne voulais pas me répéter. |
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F: Etait-ce facile pour les acteurs de jouer aussi sérieusement ? Ils ont tous l'air si sérieux et concentrés. | ||||
E: Avant de tourner, on a beaucoup parlé. Je leur ai dit maintes fois comment je voulais réaliser ce film: "c'est une comédie, mais je ne veux pas que vous jouiez comme dans une comédie. Ne me faites pas cette tête-là (Edmond mime des grimaces pas possibles). Je n'en veux pas! Je veux que vous jouiez très sérieusement. Ne pensez plus que c'est une comédie. C'est un drame! C'est le Parrain. Donnez moi la tête des acteurs dans Le Parrain. Vous feriez des grimaces comme ça dans le Parrain ? Jamais de la vie." Et avant de tourner, j'ai amené plein de films à mon monteur, et je lui ai dit de préparer une cassette vidéo avec un montage d'extraits. Tous provenaient de films d'action ou de gangster. J'en ai donné une copie à chaque acteur, et je leur ai dit "je veux que tu joues comme ça, ok?". |
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F: Etiez-vous content d'avoir Eric Tsang, Jordan Chan, Teresa Mo, etc...? Ce sont des acteurs confirmés et de renom. | ||||
E: Oui bien sûr. Quand j'ai réfléchi au casting du film, j'ai essayé de trouver des acteurs qui peuvent jouer dans des comédies, et qui peuvent aussi jouer dans des films de gangsters. J'ai pensé à Eric Tsang, il est très bon pour ce genre de films. Jordan Chan aussi, Chapman To également, vous voyez qui c'est, il est délirant (sourire), et enfin Tony Leung Ka-Fai. Ils apparaissent toujours dans des films de gangsters et des comédies. Donc j'étais très heureux de travailler avec eux. |
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F: Le film est un gros succès à Hong-Kong (plus de 10 millions de $ de recettes). Avez-vous déjà reçu beaucoup de coups de téléphone de gens qui veulent travailler avec vous? | ||||
E: Oui! Dès le second jour de sortie en salles! (rires) J'ai eu plein d'appels!. Mais quand nous avons eu fini un premier montage rapide du film, nous l'avons montré à la maison de production. Les gens du marketing, ils tiraient des têtes pas possibles après la projection, ils ne comprenaient pas de quel genre de film il pouvait s'agir: "Oulàlà, c'est n'importe quoi!","Aïe, c'est pas drôle du tout". Tous les gens du marketing et de la promotion se demandaient quoi faire du film. "C'est très ennuyeux...", "Je ne comprends pas ce que le réalisateur veut dire". Ils se faisaient beaucoup de souci. Puis une fois que le film est sorti en salles, ils étaient plus du genre "Oufffff...." (Edmond mine un gros gros soulagement). (rires) |
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F: Ce que j'ai trouvé d'intéressant dans à la fois dans You Shoot I Shoot et Men Suddenly in Black, c'est la musique. Les deux partitions collent bien au film. Est-ce quelque chose auquel vous portez beaucoup d'attention? | ||||
E: Oui oui! J'ai parlé du projet avec le compositeur il y a un an de ça. Il s'appelle PeterKam, c'est lui qui a composé la musique de You Shoot I Shoot également. Je lui ai toujours répété, ne fais pas une musique de comédie. Ecris une musique pour film d'action. Tu penses que Michael Bay aimerait ta musique pour un de ses films? Alors c'est parfait, garde la! (rires). La première fois qu'il m'a fait écouter la musique, il avait un peu d'appréhension, il pensait qu'elle ne conviendrait pas. Mais je pense que de la musique et une histoire dans un style très "comédie", ça n'aurait pas marcher. Par contre si la musique est très sérieuse, alors c'est très drôle. |
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F: Dans les deux films, il y a également beaucoup de références à des fikms, des genres, et plus généralement au cinéma en général. C'est facile d'être créatif sans devenir un simple copieur? | ||||
E: En fait j'adore regarder toutes sortes de films. Par exemple si j'adore un film, je ne vais pas recopier son scénario à 100%. J'adapte le feeling, l'atmosphère, ensuite j'essaye de le mettre dans un autre type de film totalement différent. Par exemple j'aime bien relier un film d'amour avec un film policier, J'aime bien mixer deux styles de films différents, cela produit un effet "chimique". |
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F: J'ai lu que votre prochain projet est un drame. Est-ce exact? | ||||
E: Ce n'est pas un film, c'est une pièce de théâtre. C'est mon nouveau projet, pour le festival des Arts à Hong Kong l'année prochaine. |
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F: Mais vous allez en faire un film ensuite? | ||||
E: Après cette pièce, je vais faire un espèce de documentaire dessus. |
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F: Donc ça n'est pas vraiment un film? | ||||
E: C'est difficile à expliquer. C'est un film, mais qui ressemble à un documentaire. Je tourne bien une histoire, mais ça ressemble à un documentaire, sans en être un vrai. Woody Allen a fait un film comme ça il y a des années. |
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F: Et les acteurs de cette pièce, ils viennent de l'industrie du cinéma aussi? | ||||
E: Oui, il y a Karen Mok, c'est le seul nom que j'ai pour le moment. |
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F: J'ai aussi vu que vous aviez écrit un scénario que Wilson Yip voudrait réaliser, The Enchanter. Quel genre d'histoire est-ce? | ||||
E: C'est un drame parlant d'un magicien. |
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F: Donc c'est à nouveau très différent de ce que vous avez fait jusque là. | ||||
E: Oui tout à fait. En fait, c'est mon premier scénario, je l'ai écrit avant You Shoot I Shoot. C'est très romantique, et ça parle d'un magicien parce que j'adore la magie. |
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F: Ca vous fait plaisir que Wilson veuille le faire? Vous aimez ses films? | ||||
E: Oui. J'aime beaucoup ses films. Je pense qu'il veut vraiment le faire, parce qu'il connaît bien la magie tout comme moi. Vous pouvez lui demander de vous montrer quelques tours, il est très bon. J'espère qu'il pourra le faire. |
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F: Vous avez d'autres projets? |
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E: Oui. J'ai un nouveau projet appelé "Waiting for Likee". C'est mon dernier scénario, je viens juste de l'écrire. Je pense qu'on commencera peut-être à tourner l'été prochain. C'est une comédie, mais pas dans le genre délirant de You Shoot I Shoot, c'est plus humain c'est une histoire d'amour assez douce. |
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F: Vous aimez changer de style... Est-ce que vous vous essaierez au film d'action, ou fantastique dans le futur? | ||||
E: J'ai vraiment envie de faire un film d'épouvante ou d'action. Mais le plus important c'est toujours les investisseurs. Ils pensent que je ne conviendrais pas pour un film d'épouvante. Mais je pense que je peux vraiment faire peur. |
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F: Et Making Films, c'est vous le patron du studio? | ||||
E: Oui, c'est ma maison de prod. Avant, une autre maison de production s'occupait de la post production de mes films. Mais depuis Men Suddenly in Black, je veux produire mes films dans ma propre structure. La pièce de théâtre et Waiting for Likee, ils seront produits ici. |
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F: Vous voulez plus de liberté? | ||||
E: Oui. Dans les grosses boîtes, il y a toujours beaucoup de règles à suivre. Je pense qu'avec ma propre maison de prod, j'aurais la liberté que je désire. |
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F: J'ai vu les sites internet de You Shoot I Shoot et Men Suddenly in Black. Ils sont assez drôles et originaux. C'est important pour vous d'avoir une bonne vitrine internet pour vos films? | ||||
E: Oui. J'aimerais m'impliquer plus dans les sites de mes films. Je n'ai pas eu assez de temps pour celui ed Men Suddenly in Black. Je préfère celui de You Shoot I Shoot, parce que j'ai pu plus m'en occuper. |
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F: Merci beaucoup! | ||||
E: De rien! |
Tous nos remerciements à Dana pour son aide précieuse, à Alex pour la traduction, et à Edmond pour sa bonne humeur et sa disponibilité.