moyenne
3.13/5

Anel	3
François	2.75	Une histoire très noire correctement mise en scène, sans concessions, mais sans...

Une histoire très noire correctement mise en scène, sans concessions, mais sans génie

Cette production Milkyway Image semble être une histoire vraie, ce qui lui donne une bonne partie de sa force. En effet, rien de très original sinon, si ce n'est la noirceur du récit et les motivations des personnages.

Le point le plus intéressant est clairement la motivation du personnage interprété par Wu Chien-Lien : pourquoi cette femme fait-elle cela ? Le récit est construit de manière à enchaîner les épreuves (frapper, séquestrer, tuer...) et voir comment cette femme peut les affronter de sang froid. Le but étant évidemment de faire se sentir le spectateur mal à l'aise, ce qui est assez réussi dans l'ensemble. Nous ne sommes pas en présence d'un catégorie III second degré ici mais bien premier. De plus, il faut préciser que ce genre d'histoire de crimes passionnels peut sembler presque "banal" pour un français, mais pas vraiment pour un HKgais. Yieh Siu-Yan n'a pour seule motivation que son amour pour Kwan Fai. Et cet amour la conduit tellement loin que le film en est très cruel et se veut une certaine critique de l'amour passionnel. Et ce qui peut choquer un occidental à ce niveau choquera encore plus un asiatique qui ne place pas forcément ces considérations au même niveau. A ce niveau je pense que le film doit faire son effet.

Mis à part cela le reste du film est dans la moyenne. La réalisation et la musique forcent un peu trop sur les clichés à mon avis (décors lugubres, mauvais temps permanent, nombreuses scènes de nuit...), mais rien de très grave. L'interprétation est assez convaincante, même si on a connu Wu Chien-Lien plus inspirée. Quand au reste du casting, il fait du bon travail, spécialement la pauvre victime qui subit un traitement assez rude. On apprécie tout de même la fantastique plastique de Chien-Lien, ce qui est toujours un avantage pour le spectateur masculin.

Au final, production mineure pour la Milkyway, pas tellement au niveau du fond qui présente un peu d'intérêt, mais plus sur la forme qui n'a rien de l'originalité des films de la grande époque.

visiteur	note
-	2.5
Iron Monkey	3.5
jeff_strike	3.5
Jonathan-Asia	3.5
loïc-ipman	3.75
Manolo	2.75
Phildu62	3
Secret Tears	3

une bien bonne surprise, comme quoi en 97 on faisait encore de bons Cat3! un cat3 plutot ambitieux avec des bons moments de terreur psychologique, des debordements sanglants sympathique et toujours ce magnifique filtre bleu que tout le monde envie a Hk! assurement a voir! on peut regretter que le titre chinois n'ai pas été conservé: "l'horrible pute"....tout un programme!

Séquestration

D'une noirceur extrême, ce thriller à la limite de l'horreur, est un excellent produit Milkyway. Le classement "catégorie 3" n'est pas usurpé tellement certaines scènes sont à la lilmite du supportable. A noter une excellente interprétation de Ng Sin-Lin, saisissante dans le rôle d'une psychopathe prête à tout, il faut la voir fracasser sa pauvre victime avec une vigueur qui n'a rien à envier au plus célèbre des sérial killers. Wayne Lai joue la victime de service et Moses Chan, l'époux encore plus frappé de la psychopathe. Le réalisateur Tsang Kan-Cheung traîte son sujet avec une grande maîtrise, il évite de tomber dans les éternels clichés de la catégorie 3, aucune concession, mais aucune complaisance à filmer la douleur, ce qui donne à cet excellent film son côté très dérangeant. Une excellente surprise qui n'a rien d'innovant mais qui tire vers le haut grâce à une excellente interprétation et une réalisation coup de poing.

Cat 3 très sombre, où ce sont les tueurs les héros, Intruder est un film choc se permettant bien des excès. Wu Chien Lien et son beau visage impassible sont parfaits pour incarner une femme folle et ne reculant devant rien ni personne pour remplir son objectif. Le film est réaliste, pessimiste et fait froid dans le dos, justifiant sa classification en cat 3; et l’année de sortie (1997) étant la même que celle de la rétrocession, difficile de ne pas y voir un lien avec la peur de perte d’identité des Hong Kongais cette année là, à l'instar des "héros" du film, prêts à tout pour y survivre.