Un panneau sur le fronton du Gaumont Champs-Elysées. A part ça, pas d’accueil, pas d’organisation (cf l’entrée anarchique en salle lors de la séance du samedi soir). Hormis un catalogue sobre et factuel et quelques images sur l’écran derrière la caisse, pas d’affiches ni de photos dans le hall. Pas de présentations en début de séances, pas de jingle ni de logo concernant le festival en amorce des films. Pas de traduction des génériques dans les sous-titrages, merci pour les acteurs, réalisateurs et techniciens. Et on finit la semaine en beauté dans la toute petite salle de 100 sièges (faut bien laisser la place aux avant-premières de « prestige » : Rien à déclarer ?). Merci Pathé-Gaumont pour ce partenariat tout en « sobriété et retenue » !!!
Concernant la salle Action Christine, on passera sous silence le tarif au prix fort (une première pour un festival !), et la projection de blu-ray disc, image au format 4/3 letterboxé perdue au milieu de l’écran.
Heureusement qu’il s’agissait d’un évènement culturel parmi les échanges franco-chinois, sinon à quoi aurait-on eu droit ? Bon, c’est vrai, la promotion du cinéma, ça ne vaut pas un contrat bien juteux de ventes d’Airbus ou de centrales nucléaires !
Sinon, bien content comme toujours de pouvoir profiter de films grand spectacle et autres séries B sur grand écran, dans des conditions somme toute appréciables, nonobstant mes railleries coutumières. Parmi ceux-ci, des blockbusters peut-être sans âme : Aftershock ou Confucius, mais mélodrame assumé pour le premier, plaisir des yeux pour le second. Et un Bodyguards & assassins faisant rejaillir de plein fouet la grandeur héroïque d’un certain cinoche hong-kongais du tournant 80’s-90’s, l’honneur des combattants et le poignant des émotions.
Qu’attendiez-vous de plus ? Pour ma part, rien que le fait de n’être point obligé de mater ces œuvres sur un écran de télé, et la partie est gagnée. A l’année prochaine ?
Je vote pour le retour du VCD dans les projos de festivals! Avec entracte au moment du changement de disque le temps de s'écluser une ptite binouse.
Le VHS à la rigueur, si le projectionniste a pris le soin de la rembobiner avant le début de la séance.